Ma semaine parisienne fut très densément remplie:
- des sorties avec ma maman: une expo (l'Afrique des routes au musée du quai Branly), une pièce de théâtre (Honneur à notre élue, au théâtre du Rond-point, superbe texte de Marie n'Diaye, avec Isabelle Carré et Patrick Chesnais, vraiment à voir) et une conférence projection (sur le Tour de France à pied de Laurent Granier et Aurélie Dereumaux) suivie d'un restau avec un groupe dont fait partie ma maman,
- des moments en solo pour quelques courses laineuses chez Huguet et chez Mahlia Kent (j'ai su me montrer raisonnable), un café tricot Trissycote où j'ai revu les tricopines parisiennes (trop bien!) et une après-midi de balade au fil des rues (et de quelques boutiques) avec Martichat (coucou, Martine, ce fut une rencontre très plaisante!).
- et puis un peu de mode "family life" lié à la visite impromptue de Fils aîné à ses deux ascendantes pour une journée... et un Skype fort bref avec Fils cadet qui nous fit remarquer qu'il était 10 heures - et non 9, comme nous le croyions - et qu'il nous fallait partir fissa pour notre conférence qui débutait à 11 heures (et ce alors que nous étions, ma mère et moi, toutes deux encore en pyjama!).
Moralité: heure d'été, heure de retard.
Depuis mon retour, ma maison s'est remplie de quelques invités à qui je dédiai tout mon temps.
Et puis il y a eu aussi... des ennuis informatiques (oui oui, encore!).
Mon disque dur externe s'est délesté ! Il a disparu corps et biens suite à des interruptions de courant intempestives. J'ai craint d'avoir tout perdu (tous mes données sauvegardées, le reste n'eut pas été un drame). Mais finalement, les pertes ont été limitées, j'ai réussi à récupérer mes données - mais non sans quelques heures de recherches et bidouillages.
Me revoici me revoilà donc...
Je vous montre vite fait le manteau cousu juste la veille de mon départ pour Paris - ayant découvert tout soudain que "je n'avais rien à me mettre!" !
(photo très très mauvaise faite à l'arraché juste avant mon départ et pas refaite par flemme aigüe)
J'avais acheté l'an dernier une pièce de laine bouillie grise sur laquelle j'avais voulu tenter une expérience.
Le raisonnement préludant à l'expérience était le suivant:
si cela s'appelle "laine bouillie", c'est que la laine a été bouillie,
donc qu'elle a été chauffée,
donc qu'elle est feutrée,
donc qu'elle est 1) lavable et 2) irrétrécissable.
J'avais donc lavé mon coupon à la machine et à 40°. Il en était ressorti tout dense, tout froissé et beaucoup plus petit, mais toujours vivant.
Donc la laine bouillie est lavable. Donc mon manteau serait lavable. Pratique, non?
Sauf que je l'ai décoré avec un galon en feutrine que j'avais à la maison, et qui, lui, n'est sûrement pas lavable :
Mais bon, il allait si bien avec qu'il s'est imposé.
Mon manteau lavable ne l'est donc plus...
Ceci dit, je trouve quand même mon idée "modeste et géniale" - et je referai l'expérience ... sans galon !