La souris castonne* à fond...
* Si vous ne connaissez pas le verbe "castonner", ne le cherchez pas dans le dictionnaire, il n'existe pas. On vous proposera sans doute "Castaner" ou castagner, mais ni l'un ni l'autre ne sont le propos de ce blog.
Ceci dit, ce mot existe - mais seulement dans la communauté des tricoteuses ravelryennes (et si vous ne connaissez pas Ravelry, allez vite vous y inscrire, c'est un endroit formidable et terriblement addictif !). Je vous traduits donc : "castonner" vient de l'anglais "cast on" qui signifie "monter des mailles, "monter un projet". Et tenez-vous bien, il signifie la même chose en français !
Donc, je multiplie les projets - et, a fortiori, les en-cours... Est-il besoin de dire que je ne finis pas les anciens - je sais, ce n'est pas beau, mais la souris est faible, c'est bien connu.
Sur mes aiguilles, se sont donc posés, outre mon gilet prune :
- un col en jacquard bicolore tout moëlleux
- un gilet adulte en jacquard tweedé
- une paire de chaussettes rayées pour Grand Chéri
- un pull loose pour Adèle.
Et cela ne s'arrête pas là : j'ai en vue un ensemble mitaines-bonnet commandé par Adèle, un pull pour Anaïs et un châle de mon cru mais stephenwestien en diable. Ceux-ci n'en sont qu'à l'étape initiale du choix de la laine (c'est fait) et de l'échantillon (c'est fait). Il ne manque que le choix des points, j'échantillonne en série...
Oui, je sais, ce n'est pas sage de monter quatre projets et de travailler sur trois autres.
Peut-être l'arrivée (par hasard) de nouvelles laines est-elle à mettre en cause... Il est aussi possible que la lassitude de coudre sacs et pochettes à la chaîne en soit la raison. Ou encore est-ce le fait que jusqu'à peu, seul le poêle du séjour fonctionnait, Grand Chéri n'ayant pas mis le chauffage, et que j'éprouvais un besoin irrépressible de chaleur laineuse ?
Allez, aidez-moi vite à trouver un responsable !!!