elle coud

Qu'est-ce qui est trimbalé au fond d'un sac lourdement chargé, manipulé tous les jours, sorti et posé sur une table, un banc, un rocher, un parapet, ou par terre, sali par un contenu qui coule ou déborde ?

La trousse d'un "urban sketcher" (comment traduire : croqueur urbain, dessinateur de rue ?).

Celle de Grand Chéri était dans un état lamentable, une honte. Et la demande de remplacement devenait pressante...

Alors, j'en ai cousu deux (en fait quatre), pour qu'il choisisse, et puis parce que c'est quasi la même chose d'en coudre une ou deux (ou quatre) quand on s'y met  (et puis parce que cela faisait des années que je n'avais pas cousu de trousse et que cela me permettait un galop d'essai !).

Comme vous le voyez, il a choisi... les deux ! Et, en prime, vous avez un aperçu de ce sur quoi il travaille.

Modèle : j'ai un gabarit de trousse depuis des années (mes gabarits sont tous découpés dans des sets de table en plastique). Si vous voulez coudre une trousse de ce genre, j'ai trouvé le modèle de la trousse d'écolier du magasine Louise.

J'ai utilisé des restes de skaïs de mes sacs. Mon stock de chutes diminue régulièrement (il tient maintenant dans une boîte format revue, et plus dans une caisse !). Mais j'ai de moins en moins de choix dans mes couleurs... snif...

La fermeture éclair du porte-monnaie de ma mère a lâché : elle utilisait comme porte-monnaie une pochette à smartphone que j'avais taillée trop petite pout ledit téléphone. L'usure en est venue à bout !

Elle m'a donc demandé de lui en coudre un nouveau sur le même principe qui lui convenait parfaitement. Elle a juste omis de me dire que c'était surtout la taille qui lui convenait. En effet, en raison du syndrome mains-pieds lié à la chimio, elle a des mains ultra-sensibles.

J'ai donc cousu une série de porte-monnaie de taille croissante pour arriver enfin au gigantisme de la pochette à smartphone initiale !!!

Comme maman aimait quand même bien les plus petits, elle en a quand même choisi un second (au cas où...)

5 - 2 = 3. 

J'ai trois petites-filles !

* Et deux petits-fils, aussi...

La souris a tenté la couture. Et cela ne s'est pas mal passé : la main droit sous attelle a gentiment rempli un rôle de simple guide, tandis que la gauche s'est vaillamment attelée à la tâche.

Au final, la pochette à stylos s'avère... crédible ! En tout cas, les stylos sont saisissables, ce qui n'était pas le cas dans leur "boîte pratique" (dixit Action, oh les menteurs). 

La souris adore la papeterie, les carnets mignons et les masking tape qu'elle collectionne (les deux !), les jolis stylos aux couleurs gaies, métallisées, pailletées.  Son bujo est un outil de travail, pas une oeuvre d'art, il est minimaliste - mais il est coloré !

Elle a depuis des années une mallette de stylos gel qu'elle renouvelle régulièrement - et qu'Anaïs affectionne particulièrement quand elle vient ici (comme ses grandes cousines avant elle). D'ailleurs, elle aimerait bien que sa mamie lui en fasse cadeau !

Mais la souris tient à ses affaires. Alors, lors d'un passage chez Action, elle n'a pas hésité devant cette boîte de 48 stylos (elle en a bien moins que ça, elle !).

Mais les stylos y étaient rangés sur deux épaisseurs et il fallait sortir ceux du dessus pour avoir accès à ceux du dessous. Deux restes de tissu, un élastique (Valisère !) datant du siècle dernier, et hop, une pochette qui permet de voir les stylos...

Bon, ça manque un peu de rigidité, les coutures ne sont pas totalement droites, ni régulièrement espacées... mais ça fera l'affaire !

Après tout, c'est fait dans un cadre de "rééducation par le travail" !

La souris s'étonne d'être déjà le 4 janvier ! Ce n'est pas trop tard pour souhaiter la bonne année, non ?

De toute façon, la souris n'a pas eu le temps d'y penser. Les djeuns ont rappliqué dès le soir de son septième jour de quarantaine Covid... 

Comment dire ? C'était bien, c'était même super de les voir, et surtout tous ensemble, Lyonnais et Bâlois. Mais on va dire que la fatigue se fait sentir, et pas que celle due au virus...

A préciser : c'est le tempo du virus qui est en cause : il n'est pas franchement venu au bon moment !

La maison est vide... et c'est déjà le 4 janvier ! La souris n'a pas touché une aiguille depuis le 31 décembre. Il lui fallait ab-so-lu-ment terminer le cadeau de Noël de Simeon... puisqu'il arrivait le soir même...

Elle va donc vite ressortir ses pelotes, ses coupons, ses perles : il n'y a pas de temps à perdre si elle veut remplir le calendrier 2023 de tous ses projets créatifs ! 

Elle espère que vous partagerez avec elle son désir d'une

bonne année créative !

Un après-midi de couture : retour à la MAC après un bon moment d'arrêt pour cause de vue basse et de mauvais éclairage (ce que l'opération n'a pas réparé !). Je vais en parler à mon Grand Chéri...

Un petit cadeau (disons, douze, en l'occurence) pour chacun - enfant, adulte, homme, femme - des présents à Noël.

Mais qu'est-ce que ça peut bien être ? L'avez-vous deviné ? 

Un indice : c'est petit et très utile, surtout l'hiver.

Voue ne voyez toujours pas ? 

Et là ?

Ce sont des étuis à mouchoirs en papier...

- Et c'est utile, ça ?, m'a demandé mon Grand Chéri qui est minimaliste.

- Bien sûr ! D'ailleurs, il y en a un pour toi, tu verras !!!

Et puis, s'il n'en voit pas l'utilité, son étui remplacera un de mes étuis usés...

Pour réaliser un étui à mouchoirs : il vous faudra un rectangle de tissu de 14,5 sur 16,5. Surfilez les longueurs de 14,5 cm puis faites un simple repli de 1 cm et piquez-le. Repliez endroit sur endroit des sorte que les pliures soient au milieu et jointives  Piquez les extrêmités. Puis piquez les angles en onglet sur 1 cm (voir un tuto ici). Retournez et garnissez de mouchoirs.

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Sur le dernier épisode du podcast de Jules et Popo, Vinciane a parlé de sa passion toute neuve pour le patchwork piécé en forme d'hexagones, et j'ai eu envie de vous montrer un des coussins que j'ai réalisés il y a quelques années avec cette technique. 

Celui-ci a été offert à une amie, un autre se trouve chez ma mère, je le prendrai en photo quand j'irai à Paris. 

Le voici en détail :

Si vous voulez en savoir plus et voir comment les hexagones s'assemblent, allez faire  un tour sur le podcast de Jules et Popo (voyage 13) !

Un jour, j'ai acheté un coupon de jersey matelassé dans un magasin grenoblois qui vend des tissus plutôt haut-de-gamme. Un coupon d'une belle qualité, épais, gonflant et doux.

Et d'une belle taille. 

Et d'un prix très raisonnable (très bon marché, veux-je dire !) : oh le joli gilet que j'y entrevoyais et qui ne serait pas d'un coût prohibitif !

Mais pourquoi un coupon de cette qualité coûtait-il si peu cher ?

C'était une fin de rouleau. L'extrémité en était très distendue en diagonale : en bout de pièce, tous les carrés étaient déformés, et impossible de les faire se "perpendiculariser" !

J'ai eu beau le laver et le suspendre en le maintenant avec force pinces à linge, le repasser tout en l'étirant hargneusement, rien n'y fit. Je l'ai enfoui, n'y ai plus pensé, puis il est réapparu ce dimanche.

Et j'ai cousu un gilet.

Un gilet qui est plus court que je ne l'imaginais car j'ai dû éliminer tout le bas du coupon. En outre, va savoir comment, en ayant le même nombre de carreaux partout, il a un décalage d'un carreau entre un demi-devant et l'autre - d'où un ourlet qui ne respecte pas les bords des carreaux.

Bon, j'ai un gilet. Et il est mettable.

Mais il faudra juste que je ne me montre que de face, l'ourlet du dos étant plus visible que celui du devant, les poches en détournant l'attention !!!

Je sais maintenant pourquoi un coupon d'une telle qualité valait si peu cher...

... et que toutes les bonnes affaires ne sont pas bonnes à faire !

... il faut réceptionner le combi de retour de Grèce, avec ses occupant(e)s,

... tenter de prendre le temps de profiter des vacanciers et de les écouter conter leurs vacances,

... toiletter le combi "devant, derrière, en haut, en bas" (comme disait ma grand-mère quand elle me lavait enfant dans la grande bassine en fer blanc !),

... toiletter la maison,

... préparer nos affaires pour peut-être 7 semaines puisque nous ne savons pas si nous allons rentrer à la maison avant de rejoindre du 1er au 8 octobre nos petits Suisses pour leurs vacances à Collioure,

... et surtout ne pas oublier de remplir le combi de sacs à projets pleins de pelotes (suffisamment pour pouvoir avoir des en-cours de rechange !) :

Pas une mince affaire, tout ceci ! Et là-dedans, on trouve le temps de coudre sur demande et sur mesure une... trousse à stabilos amovible pour le sac à dos / cartable de Louison :

Tout est maintenant prêt. Le départ est pour demain matin.

Et la souris se réjouit ! Son médecin lui a prescrit... un "arrêt de travail" (dommage que la souris ne travaille pas) et du repos. 

C'est son projet ambitieux pour les semaines à venir !

A bientôt !

Adèle s'est mise à l'aquarelle - pour la plus grande joie de son grand-père qui est ravi de voir sa petite-fille marcher sur ses traces.

Pour ses 15 ans, elle a reçu de son autre mamie une grande boîte d'aquarelles.

Lors de son passage chez nous, je lui ai vite cousu une pochette pour protéger sa belle boîte en métal (et aussi ranger ses pinceaux). Ce fut vite fait, j'ai déjà réalisé plusieurs fois ce modèle pour son grand-père - d'autant que c'est très simple. Cela demande juste à être ajusté (l'intérieur est en polaire, l'extérieur en coton).

La canicule, moi, ça ne me va pas.

Remarquez on s'habitue ! Quand on redescend en-dessous de 35, on trouve presque qu'il fait frais... La semaine dernière, par 37°, nous étions invités chez des amis et nous avons passé l'après-midi à bavarder dans la piscine (à 31°). En en sortant, j'avais presque froid et, de retour chez moi, mon atelier, où le thermomètre affichait 28,5° m'a semble bien frais.

Par ces temps je vis en robe sans manches, et ne porte mes robes qu'une journée. Donc, si je ne veux pas laver tous les jours, il m'en faut plusieurs.

Je viens d'en jeter deux qui étaient usées (la rouge trouée, la bleue déchirée, c'est l'ennui avec les tissus très légers !). J'ai ma robe rouille en double gaze faite l'an dernier qui a grand besoin d'être reprise aux emmanchures (ça  bâille vraiment trop, mais j'ai la flemme). J'ai bien deux-trois robes un peu "chic" mais je ne veux pas les porter au quotidien (et si j'étais invitée à une garden-party ?). J'ai aussi plusieurs robes d'été qui ont des manches (mais bonjour les auréoles, il me faut bien plus d'aération !)

Conclusion : j'ai vraiment besoin d'une nouvelle robe sans manches !

Il se trouve aussi que j'ai un collier bleu... 

Conclusion : je dois vais me coudre une robe bleue ! 

Mais il n'y a aucun tissu du bon bleu dans mon placard pourtant bien garni. 

Et au fait, mon lin fleuri ?...  Finalement, il n'est pas si moche que ça... Oui, il a déteint, mais franchement, pas tant que ça.... et puis, si on ne le sait pas, ça ne se voit pas...

Et puis, il va bien avec mon collier bleu !

Et voilà comment on se coud ...

une robe assortie à son collier ! 

Patron : top Viva de LMV modifié (encolure et dos creusés, emmanchures raccourcies en remontant les dessous de bras de 2 cm, épaules plus étroites). J'ai rallongé les côtés pour en faire une robe vraiment longue, à la cheville.

Tissu : mon coupon de lin viscose déteint (bon, c'est moins grave que je ne le pensais sur le coup...)

Ce fut très rapide à coudre : en une heure, j'avais ma robe. Après coup, j'ai repris les coutures latérales pour incurver les côtés  et n'élargir qu'en-dessous de la taille. Elle est peut-être un peu large en bas (quasi la largeur du lé soit 140) mais au moins, cela n'entrave pas la marche !

Et le tombé du lin-viscose est très fluide.

Tant pis pour la luminosité et l'intensité disparues des couleurs...

Enfin... c'est comme pour le température... on va sans doute s'y faire...