Publié le 29 Mars 2014

Nous avons été garder nos petites puces une semaine à Lyon... C'est génial d'être grands-parents! On a eu droit à:

- des sourires, des câlins, des bisous, des chatouilles, des (petits!) chahuts,

- des sorties d'école et des sorties au square,

- un carnaval dans la rue avec orchestre et beaux déguisements, et la rencontre des maître et maîtresse, avec commentaires ravis "c'est mon papi et ma mamie qui viennent me chercher")

- des réveils nocturnes, des grosses quintes de toux, des petites soifs,

- des devoirs scolaires et des lectures du soir...

Bref, à du bonheur...

 

Le soir, pour nous, c'était couchers lessivés après avachissement sur canapé... Pas grave, nous voilà rentrés at home, on va pouvoir se reposer...

 

J'ai réussi à finir le gilet d'Adèle (voir post précédent), mais pas question de m'attaquer à un projet exigeant, il me fallait le degré zéro de réflexion, du tricot basique, du rudimentaire, de l'irréfléchi, quoi! - bref ça:

Semaine lyonnaise et tricot irréfléchi

De la rayure toute bête, dans deux jolies laines Rowan (Tapestry et Kidsilk), en vue d'un gilet tricoté longitudinalement (d'une manche à l'autre). Bref, une recette solide, de l'éprouvé, du simplissime...

 

Un tricot qui ne me prendra pas la tête quand je tricoterai sur canapé dans les jours qui viennent (programme exigé par mon genou qui a mal vécu cette semaine, lui, et il réclame sa dose de repos)...

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

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Publié le 28 Mars 2014

Il est fini... et resté à Lyon - bien que sans boutons... Il va à ravir à la miss et nous avons pensé, sa maman et moi, qu'il serait plus utile à Lyon que chez moi (quitte à le fermer par une broche...

Mais je n'ai pas eu le temps de le prendre en photo.

Donc vous ne le verrez qu'en cours d'élaboration. Elaboration à propos de laquelle je ne me priverai pas de gloser.

 

Comme je vous l'ai déjà dit, c'est la première fois que j'essaie cette méthode de construction - en top-down et "seamless" (de haut en bas et sans couture - mais dois-je traduite?).

On commence par le haut du dos. Des rangs raccourcis forment la pente des épaules On tricote en descendant jusqu'aux augmentations des dessous de manches. On laisse les mailles en attente.

On remonte alors des mailles sur les épaules pour tricoter les devants (ou demi-devants) en descendant comme le dos.

Le gilet Malakoff d'Adèle
Le gilet Malakoff d'Adèle

Quand dos et demi-devants sont à la même hauteur, on les réunit en montant quelques mailles sous les bras et on tricote jusqu'à la hauteur voulue.

Pour les manches, on reprend des mailles sur le pourtour du dos et du devant:

Le haut des manches est tricoté en aller-retours en rangs raccourcis (on reprend progressivement les mailles que l'on a reprises à l'étape précédente):

Le gilet Malakoff d'Adèle

Quand toutes les mailles sont reprises, on continue en tricot circulaire jusqu'au poignet.

Au final: un montage classique de cardigan et pas ou quasiment pas de fils à rentrer, c'est génial!

 

Mais je mettrai un bémol: la reprise des mailles le long des emmanchures doit être faite avec plus de soin - ou une autre technique que la mienne! Mon montage n'est pas très très joli...

Le gilet Malakoff d'Adèle

Bon, sur Adèle, cela ne se voit pas! Mais moi, je le sais...

 

Des photos viendront sans doute - plus tard!

 

 

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

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Publié le 21 Mars 2014

Avant?

Un ustensile pratique mais on ne peut pas dire que  la recherche d'une esthétique originale était de mise dans la conception du produit...

 

Béquilles de fille

Après?

Un ustensile dont la fonction n'a en rien été entamée par la recherche d'un look plus original et plus féminin!

béquilles customisées
béquilles customisées
béquilles customisées

béquilles customisées

Non, je ne suis pas impatiente... Elles sont prêtes bien avant la date fatidique, mais c'est relever le

défi "custo de béquilles"

qui ne pouvait attendre!

 

 

 

 

Allez, dansez maintenant!

 

 

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle crochète

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Publié le 20 Mars 2014

Vous vous direz sûrement: pourquoi elle a fait tout ce cinéma quand elle a arrêté de fumer, celle-là!  Car manifestement, elle n'a pas arrêté...

 

Je suis contrite d'avouer que j'avais arrêté, mais repris, puis re-arrêté, puis re-repris. Puis re-re-arrêté. Et bien failli re-re-reprendre.

Dans le bureau de tabac où j'allais acheter des cigarettes il y a un an, il y avait un stand de cigarettes électroniques. Et je n'ai pas repris la cigarette. Mais je eFume encore... Je me dis que c'est moins pire!

L'avantage de la eCigarette, c'est qu'on prend une taffe de temps en temps.

L'inconvénient de la eCigarette, c'est qu'on prend une taffe de temps en temps et qu'on repose la eCigarette.  N'importe où.

Je la cherchais tout le temps. J'en ai perdu une. Alors j'ai décider de la porter à mon cou. Mon marchand m'a fourni un tour de cou, avec son nom écrit tout le long - ça a fait l'affaire un moment, mais je trouvais ça moche. Alors j'ai enlevé le galon, conservé le système d'attache et fait mon propre tour de cou - un peu collier, bien plus girly, vous vous en doutez!

 

Tour de cou pour eCigarette customisé

Tour de cou pour eCigarette customisé

Mais pourquoi se contenter d'un seul tour de cou? Je n'ai pas que des tenues dans les rouges...

J'ai donc commencé une petite collection:

Tours de cou interchangeables pour eCigarette

Tours de cou interchangeables pour eCigarette

Il ne me reste qu'un "embout" - de quoi faire un tour de cou vert, ça manque à ma collection...

 

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle fait des bijoux

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Publié le 19 Mars 2014

Feignante, moi? Bah oui, je me prépare à passer quelques semaines au lit... (bad joke)

Feignante, moi? Non, pragmatique...

 

J'ai fait une chemise de nuit noire parce que ma surjeteuse était enfilée en noir.

Et parce que j'avais deux petits jerseys noirs et blancs qui traînaient depuis des lustres dans mon placard. Ce sont deux raisons suffisantes pour faire une chemise de nuit noire.

- Ce n'est pas très gai, a dit Grand Chéri.

C'est vrai que ce n'était pas très gai. Fallait booster, illuminer, éclairer, égayer un peu cette masse de noir...

 

Première décision: mélanger les deux tissus, jouer la disymétrie - mi-fleurs, mi-pois.

Seconde décision: ajouter du rose - pour colorer (biais d'encolure, coulisse)

 

Une chemise de nuit de feignante
Une chemise de nuit de feignante

Troisième décision: intégrer des morceaux de bouts de restes de chutes de galons, biais...  de toutes les couleurs - tout droit issus de mon bocal à trucs -, pour meubler les emmanchures raglan.

Une chemise de nuit de feignante

Quatrième décision: alléger les bords en ne faisant pas d'ourlets mais des bords volantés réalisés en surfilant au point de bourdon tout en étirant le tissu.

Je sais, mon point de bourdon n'est pas terrible, mais je n'ai pour ce faire que ma vieille Bernina antédiluvienne (pauvre de moi: une surjeteuse à moitié en panne et une vieille MAC antédiluvienne!)! - mais bon, pour la chemise de nuit, je me contenterai de ça, après tout, je ne porte pas de chemise de nuit!

Une chemise de nuit de feignante

Et vous savez ce que Grand Chéri a trouvé à dire?

Que ça fait un peu Arlequin...

 

Et vous savez ce que j'ai envie de répondre, moi?

Si j'avais une surjeteuse qui marche et une machine à coudre moderne, je ne serais pas obligée de me faire une chemise de nuit noire avec un point de bourdon minable!

 

Et en plus, si j'avais un bon APN, mes photos ne seraient pas si nulles....

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 15 Mars 2014

Ce matin, j'ai ressorti ma surjeteuse - je l'avais sur un coup de dépit (de rage - de désappointement - de fureur - de désespoir - de folie...) remisée au fond d'un placard.

Que je vous explique: vous n'êtes pas sans savoir que ma surjeteuse n'a jamais (très) (bien) marché - à tel point qu'un jour, le réparateur a constaté qu'elle passait plus de temps chez lui que chez moi!

La dernière fois que j'ai été la chercher (chez lui), elle marchait (chez lui). Je l'ai essayée (chez moi) et elle a aussitôt fait des noeuds, le fil a cassé, elle était désenfilée... Bref, je l'ai remisée sans plus y toucher. C'était il y a au moins deux ans.

 

Ce matin, j'ai exprimé le besoin que j'avais d'une surjeteuse qui marche et parlé d'en racheter une.

Grand Chéri m'a gentiment proposé d'y jeter un oeil (sens du dévouement ou esprit d'économie ?) Nous l'avons nettoyée, soigneusement ré-enfilée, et je l'ai essayée prudemment sur une chute de coton: ça marchait. Sur une chute de jersey: ça marchait. J'ai voulu passer à plus grande échelle, et j'ai attrapé un bout de tissu qui traînait et dont la perte ne m'aurait pas dépitée. Et ça marchait.

 

C'est devenu un sac à provisions, qui prendra (peu de) place dans la poche arrière du siège du camion.

Un sac presque involontaire et assurément indispensable
Un sac presque involontaire et assurément indispensable

Une petite patte permet même de le rouler. Elle est fermée par une pression Kam - ce coup-ci, ça a marché du premier coup. Normal, la pression était à l'endroit!

Et voilà, un accessoire (presque)  involontaire et (assurément) indispensable...

 

Modèle: aucun, juste un vaste rectangle et deux poignées

Tissu: chute de tissu de rideau de douche Ikéa

Matériel: une surjeteuse qui marche - une pince à pression Kam qui marche

 

 

Bon, je devrais pouvoir surjeter tranquillement le jersey de mes futures trop belles chemises de nuit!

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 12 Mars 2014

Je ne sais pas si pour vous, c'est pareil... mais moi, quand j'ai une baisse de moral, il y a plusieurs symptômes:

D'abord, je suis sans énergie. Je me pose sur le canapé (ça tombe bien, mon genou désenfle illico) et me plante devant mon ordi en épluchant les blogs et en rêvant de petites cousettes sympas.

Et j'ai envie d'écouter de la musique - enfin, pas n'importe quelle musique - juste de la musique bien nostalgique, bien émouvante, bien larmoyante - des sanglots longs des violons de Levon Minassian aux laments d'Arvo Pärt...

Et puis, j'ai en général, envie  besoin  envie d'un sac.

 

C'était le cas ce matin. Vous connaissez le conte de la Reine des neiges - celui où la petite fille Gerda reçoit dans l'oeil un petit morceau du miroir brisé de la Reine des neiges, qui lui fait voir le côté moche des choses?

Eh bien pour résumer, ce matin, j'avais pris dans l'oeil un morceau du miroir de la Reine des neiges (oui, ça peut encore arriver de nos jours!). J'ai stagné devant l'ordi, j'ai erré de blogs en blogs, j'ai jalousé vos belles créations, j'ai écouté Arvo Pärt... et j'ai eu envie d'un sac...

 

 

Et c'est alors que j'ai pensé à un transfert que j'avais fait il y a quelque temps et que je n'avais pas utilisé:

Music bag

Mon sac serait un Music bag!

Je vous jure, rien de tel pour le moral que quitter son canapé et de s'offrir une petite heure devant sa MAC en écoutant de la musique lacrymale...

 

Et puis à la sortie, on a un sac (de plus)... et le moral!

Music bag

Que font donc nos élus?

Quand déclareront-ils la couture oeuvre d'intérêt général?

Quand l'inscriront-ils au Patrimoine mondial de l'humanité?

Quand ce traitement sera-t-il préconisé par la Sécurité sociale?

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 11 Mars 2014

J'avais fait cette trousse en janvier, dans le but avoué de ranger mon disque dur externe.

Mais si le DDE y tenait, il me restait des problèmes de rangement de connectique - celle de l'iPhone, celle du haut-parleur, celle du second disque dur externe... bref tout ce petit bazar qu'une geek de base se doit de transporter quaand elle part en week-end (ou en clinique!)

J'ai donc fait sa copine dans le but avoué de ranger ma connectique - et celui moins avoué d'utiliser ce second (tout) petit bout de tissu Tour Eiffel acheté l'automne dernier et dormant depuis dans le sac à petits bouts...

Elle est donc assortie, et subtilement différente.

Je vous la présente, acconpagnée de sa consoeur:

Trousse Tour Eiffel
Trousse Tour Eiffel

Trousse Tour Eiffel

Pas de patron - elle est toute simple, c'est même le b-a-ba de la pochette.

C'est la taille du morceau de tissu Tour Eiffel qui a déterminé la taille de la pochette - façon comme une autre de mesurer!

Elle est doublée d'une polaire bien épaisse afin de bien protéger le précieux contenu.

Connectique parisienne

Tissus: imprimé Tour Eiffel trouvé en chutes chez Reine à Paris - polaire Indigotex - Vichy du stock

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 9 Mars 2014

Non, ce n'est pas un mythe. Elles existent. Je les ai rencontrées...

 

La mite est une tineola kératophage. Une tineola bisseliela pour être exacte.

En gros, c'est une teigne (ça, pas de doute!) bio-décomposeuse capable de dégrader la kératine (une protéine présente dans les poils, plumes et cuticules de nombreux animaux).

 

Et donc dans mes laines.

 

La mite est une teigne kératophage...

La mite est une teigne kératophage...

Je ne les ai pas vues, de mes yeux vues, je suis bien trop myope pour voir quoi que ce soit de tel! Mais ce que j'ai vu, contemplé, déploré, c'est ce qu'elles ont fait à mes laines...

Deux cônes de pure laine y ont laissé leur peau sur à peu près 1,5 à 2 cm d'épaisseur. . . Ce qui signifie

- qu'elles les ont creusés,

- qu'elles les ont dévorés,

- qu'elles ont batifolé à l'intérieur, au coeur de la pure laine,

- qu'elle s'y sont vautrées,

- qu'elles y ont nidé,

- que leurs larves s'en sont repues à plein ventre...

Poubelle illico.

 

Mais bien sûr j'ai déréchef analysé l'état des stocks et découvert qu'heureusement,

la pure laine Boisson est un aliment adéquat pour les mites: savoureux et nutritif à souhait!

 

Elles n'ont donc pas cherché plus loin et ont donc dédaigné (quelles idiotes!) ma Malabrigo socks qui s'exhibait dans un panier proche, ou l'alpaga Caserita et l'alpaca-silk Drops tout voisines. Ainsi que toutes mes autres pelotes. C'était empaqueté, bien sûr, mais dans de simples sacs plastique (style sacs à légumes de grande surface) noués et moult fois remués et ouverts. Rien de sûr à 100%.

Une virée chez le Grand Suédois qui est à deux pas et le plein fait de sacs congélation (deux boîtes, une grande et une petite), je me suis offert un dimanche après-midi "plongée dans mes laines" et révision générale des stocks.

Et voici la moitié de mon stash protégée de la tineola - proprement emballée, étiquetée, triée, rangée, dans des corbeilles et paniers eux-mêmes garnis de boules de naphtaline et de petits cubes de cèdre - on ne lésine pas sur les moyens! A propos, vous avez vu, la nouvelle naphtaline, elle ne sent plus la naphtaline!

 

La moitié de mon stash, oui, vous avez bien lu...

 

Je n'avais pas assez de sacs congélation!

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

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Publié le 8 Mars 2014

C'est le nombre de jours de calme plat qu'il me reste avant de passer sur le billard pour m'offrir un genou flambant neuf!

 

39 jours, c'est exactement le temps qu'il faut pour fabriquer une belle pièce détachée à mes exactes mesures pour échange standard de la pièce défectueuse!

 

39 jours, c'est exactement le temps qu'il me faut:

- pour me coudre les chemises de nuit les plus belles et les plus colorées du monde - car je ne pourrai enfiler de pyjama à la clinique, ni après sans doute,

- pour me coudre un méga-sac? valise? pour transporter le moment venu tout mon petit matériel indispensable...

- et pour habiller joliment de laine mes béquilles !

 

39 jours...
39 jours...

Je me questionne néanmoins: peut-on broder des collants de contention? quelle custo pour bandes Velpeau?

 

Ensuite, j'aurai le bonheur de bénéficier de 45 jours supplémentaires de calme plat - consacrés aux soins infirmiers et à la rééducation. Je pourrai tricoter et broder à loisir!

 

Pas de virée grecque en camion - prévue en mai-juin, elle devait cette année durer deux mois, les billets de ferry pour le retour étaient déjà pris (et bien sûr ni échangeables ni remboursables!). Ce n'est que partie remise - aux calendes... grecques!

(Septembre-octobre? ça m'irait comme date de calendes grecques!)

 

Bref, la vie est belle... elle nous réserve sans cesse des surprises!

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle cause

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