La célèbre revue américaine "Science & knitting, an american review of science of knitting processes" vient de sortir un numéro spécial sur les effets à court, moyen et long terme de la pratique régulière d'une activité tricoteuse - et plus largement d'une activité filiaire (car il semble selon les toutes dernières découvertes que l'on puisse extrapoler à la pratique d'activités comme le crochet, la couture, la broderie, le patchwork, le macramé, la dentelle, la frivolité... )
Les conclusions sont fermement établies quant aux bénéfices physiques: abaissement du rythme respiratoire et du rythme cardiaque du à la secrétion d'endorphines puissantes, développement harmonieux de la masse musculaire, surtout des membres supérieurs, élévation de la résistance au stress et aux accidents et agressions (ainsi, tricoter au coin du feu permettant à beaucoup de pratiquant(e)s d'échapper au rhume ou à la glissade sur sol gelé). Les pratiques addictives osnt réduites (on fume ou boit moins quand on a les deux mains prises).
Les effets bénéfiques de ces pratiques sont prouvés aussi sur le plan intellectuel. On constate ainsi un développement important et, ce qui est essentiel, harmonieux, des deux lobes temporaux du cerveau. Ceci correspondant à une élévation constatée des aptitudes mathématiques et langagières (en raison des calculs nécessités par la réalisation d'un ouvrage et des échanges verbaux fréquents entre pratiquant(e)s).
Sur le plan psychologique, on note que les individus pratiquants présentent des profils particuliers: imaginaire développé, autonomie, indépendance, sérénité, confiance en soi. Il apparaît que ces activités procurent un épanouissement psychique certain.
Enfin, nous ne reviendrons pas sur l'apport de la pratique collective de ces activités à la socialisation des personnes, apport connu depuis longtemps.
Les chercheurs concluent ainsi: "La pratique régulière des activités filiaires doit être recommandée, et ce dès l'enfance et à tout âge de la vie." Par pratique régulière, il faut entendre une pratique quotidienne d'une durée minimale de 20 minutes (une heure étant le temps recommandé).