La semaine dernière, j'ai repris la fabrication de mes sacs et pochettes en vue du (ou des) marchés de Noël.... 

Mon stock est presque vide, entre ventes, cadeaux (et prédation, essentiellement par moi-même !). J'ai squatté la chambre de Fils cadet pour faire le point sur ce qui me reste. Je suis bien pauvre en pochettes. Voici les dernières :

Il me restait des pochettes taillées, mais non cousues faute de tissu de doublure ou de fermeture éclair, d'autres presque terminées mais abandonnées faute de temps ou parce que c'était la troisième de la même série. Je les ai terminées, et j'en ai cousu quelques autres dans de nouveaux tissus.

En tout une quinzaine de pochettes :

J'avais acheté en juin chez Sylvette en goguette des chutes d'enduit de la marque "Au maison" (une marque que j'adore) et j'ai trouvé quelques tissus à Caen chez Papa pique et maman coud.

Mais cela ne renouvelait pas assez ma "gamme". Aussi, quand Créavéa m'a proposé un partenariat, sans contrepartie sinon celle de citer leur nom, j'ai accepté volontiers et j'ai  passé commande très vite de ces merveilles, que j'ai très vite reçues :

Un petit vent de gaieté va souffler...

Et je viens de passer deux journées à préparer des sacs. J'ai squatté la chambre de Fils aîné pour étaler mes préparatifs :

A la prédation de (mes) pochettes, j'ajoute la prédation des espaces...

Faudra pourtant que je les rende vite car les vacances scolaires arrivent (et les petits-enfants avec !)

Yapluka...

Cette semaine de retour de vacances fut un peu étonnante, et pleine d'émotions. Et je me dois de vous informer du fait qu'il n'est pas bon de se trouver là où nous sommes : en effet, le jeudi précédent le "mardi de l'arbre" fut pour nous le "jeudi de la fumée". Notre retour sur Paris nous fit traverser Rouen dans un épais nuage de fumée noire !

Bon, j'en reviens à mes moutons... euh à mes laines (de mouton) ! Que je vous montre mes en-cours. 

Le premier est un en-cours douteux...

Pourquoi ce doute ?

La tension me pose question. J'ai marié un fil chaussette et un fil superkid mohair. C'est un mariage que je pratique régulièrement, avec en général des aiguilles 4,5. Et là, je me suis trompée et j'ai pris des aiguilles 4. Ce n'est pas cartonneux, mais je trouve la tension un peu serrée.

Le second en-cours est un en-cours douteux, mais bien moins avancé, puisque j'en suis à l'échantillon (mais pas au premier !).
 

Pourquoi ce doute ?

La tension me pose question. J'ai marié un fil chaussette et et un fil superkid mohair. C'est un mariage que je pratique régulièrement, avec en général des aiguilles 4,5. Et là, je ne me suis pas trompée et j'ai pris des aiguilles 4,5. Ce n'est pas dégoulinant, mais je trouve la tension un peu lâche..

Vous reconnaîtrez qu'il y a de quoi douter !

Mon troisième en-cours est aussi un en-cours douteux, mais beaucoup plus avancé, beaucoup trop avancé.

Pourquoi ce doute ?

C'est un pull que j'ai essayé de réaliser selon la méthode Contiguous de Lisa Myers. J'ai tout bien suivi à la lettre, j'ai tout tout tout bien fait comme elle préconise. Et les épaules gondolent, et les têtes de manches gondolent. Exactement comme sur le gilet que j'avais fait pour Adèle il y a quelques années, et qui était importable. Et on ne peut voir que ça gondole que quand on a bien avancé. J'aurais peut-être dû ne pas continuer, mais j'ai voulu aller jusqu'à la séparation manches-corps pour pouvoir l'essayer. Et ça gondolait encore... J'ai poursuivi, ça gondole toujours !

Je doute... de la méthode !

Mon quatrième en-cours est encore un en-cours douteux, mais beaucoup plus avancé, il est même terminé. Presque terminé.

C'est pas un peu tard pour douter ?

Bah non. Petits boutons gris ou gros boutons gris, lesquels choisir quand on n'a pas de moyens boutons roses dans son stock (gigantesque) de boutons ?

J'aurais dû m'en douter !

Bon, demain, je file au Minou *.

* Pour explication, le Minou, c'est une mercerie grenobloise (et même deux) bien achalandée en boutons.

Merci pour tous vos petits mots gentils et réconfortants...

11 heures. J'entends des pas sur le toit... le couvreur est là !

L'élagueur, lui, est venu hier. Il a élagué et l'arbre est parti. On a pu voir....

Bilan: un trou dans le toit et des bris dans la charpente, un chevron brisé, une balustrade disparue, la poutre de soutien de la terrasse cassée, et notre petit salon de jardin sur lequel nous déjeunons en été, écrabouillé. Et mes hortensias !!!

L'arbre, un peuplier (qui n'a pas plié mais rompu !) poussait dans la gorge où coule le torrent, il mesurait une trentaine de mètres et il appartenait à un voisin (lequel y a vu du bois de chauffage pour l'hiver prochain !) J'espère qu'il viendra récupérer vite ses billes de bois... Et la sciure dans le jardin ? Et les feuilles ? Attention, mauvais esprit...

Pour ce qui est des explications : il y a eu un gros coup de vent, genre mini-tornade, l'arbre a vrillé sur lui-même, et s'est cassé net. Il est tombé sur le toit et s'est cassé avant de retomber sur la terrasse, se cassant de nouveau pour tomber à angle droit. On a eu beaucoup de chance !

Mais l'élagueur nous a dit que, vu la plus grande fréquence de ces coups de vent (tiens, pourquoi donc ?), il était nécessaire de revoir les techniques d'élagage, et de faire des élagages plus sévères. Ce que notre voisin fera réaliser cet hiver sur les autres grands arbres qui menacent notre maison. Et que nous ferons aussi faire sur les nôtres...

J'aimais bien notre petit bout de gorge sauvage en bas du jardin...

Bon, on aura plusss de soleil...

Et plusss de ciel, et plusss de vue, et on entendra mieux le torrent et la cascade...

Et j'aurai un salon de jardin tout neuf !

Un arbre est tombé hier soir sur notre maison... drôle d'idée !

Gros orage et gros coup de vent, gros bruit et grosse peur...

Mais il y a de nombreuses raisons de se réjouir :

1) ce n'est pas arrivé quand notre copine était en charge des arrosages,

2) son appel aurait écourté nos vacances

3) nous étions rentrés et avons pu bâcher le toit...

4) personne n'était sur la terrasse (logique vu le temps !)

5) l'arbre a  eu la gentillesse d'éviter le vélux de la salle de bain, à quelques centimètres près

6) Grand Chéri n'aura pas à finir de poncer la rambarde

7) on va avoir un nouveau salon de jardin.

La souris est de retour...

Que c'est bon de retrouver son chez soi après ces semaines, ces mois où je n'y ai passé que de courts moments ou bien où la maison était pleine de monde...

Nous avons, mon Grand Chéri et moi, effectué un périple en combi. Nous sommes partis de Paris où nous avions ramené ma maman pour y poursuivre son traitement. Nous voulions rester à proximité de Paris et nous avons visé la Normandie, suivant la côte à partir de Honfleur. Comme ma maman se débrouillait plutôt bien, soutenue par mes neveux, nous avons poursuivi jusqu'à Saint-Malo puis Plouha - retrouvant ainsi nos terroirs originels, normand pour l'Homme, breton pour moi.

Retour par Paris puis la Bourgogne.

Que la France est belle... Nous avons fait seulement trois nuits en camping (une douche chaude étant parfois ardemment souhaitée par Madame). Les autres nuits, nous nous sommes posés dans des endroits superbes et isolés que nous n'avions pas de mal à trouver, tant le maillage de petites routes et de chemins est dense en France.

J'avais emporté de quoi tricoter, à commencer par les travaux en cours, bien sûr, et puis plein de jolies pelotes (histoire de pouvoir choisir mon prochain ouvrage !). Elles ont effectué un joli voyage mais sont revenues telles quelles. J'ai peu tricoté. Bon, j'ai beaucoup visité, beaucoup lu, beaucoup profité de la famille et des amis, beaucoup nagé et beaucoup... rien fait ! 

Allez, je vous montre ?

On commence par le premier en-cours terminé : un col en tricot domino. J'avais beaucoup aimé tricoter le châle de ma maman et j'ai eu envie de m'en tricoter un. En cours de route, c'est devenu un col, histoire de changer. Il a été terminé et photographié sur la plage du Verger à Cancale :

Vous avez vu ce ciel dégagé, cette mer paisible, cette plage vide ? Ce n'était pas le cas la veille, qui était un dimanche : la température était montée à 26 degrés, et la plage était noire de monde. Mais elle s'était vidée le soir et nous en avons profité quasiment seuls. Le bain était délicieusement revigorant !

Et si je revenais à mon sujet tricotesque ?

Laine : Delight de Drops (4 pelotes) coloris 11 violet-vert

Aiguilles : 4 mm

Point : domino (tutoriel Drops ici). Je suis partie sur 45 mailles pour chaque carré. J'ai fait des diminutions de part et d'autre d'une maille centrale (ssk avant, k2tog après). J'ai tricoté trois bandes de 12 carrés J'ai ensuite cousu les deux extrémités pour fermer le col et j'ai effectué quelques tours de point mousse en rond de chaque côté pour "lisser" les bords.

C'est un tricot ultra-facile et j'adore le rendu avec une laine variegated. J'ai porté mon col dans le Cotentin  (quoique non terminé, car il manquait les bordures) par une journée de pluie et vent normands. Il est chaud et bien près du cou quand je fais deux tours. Pour un col moins engonçant, je pense qu'il serait préférable de faire des bandes de 13 carrés, voire 14.  Ceci dit, le point mousse se détendant toujours, peut-être s'allongera-t-il ? Ou bien pas, car, avec le tricot domino, le point mousse est dans deux directions opposées, ce qui devrait assurer une certaine stabilité au tricot.

Je verrai à l'usage, je vous tiendrai au courant !

Bonne journée à tou(te)s et je reviens demain avec la suite !