L'art du rangement
Publié le 6 Novembre 2017
Parfois, je me sens étouffer sous mes stocks de laines, tissus, boutons, livres, revues... et puis, l'espace de mon atelier rétrécit avec l'invasion de boîtes, piles, paniers.
Je me suis donc dit, je vais trier et je vais ranger. Encore que ma mémoire ne me joue guère de tours en la matière: je sais toujours où trouver la laine, le tissu, le bouton... qui me manquent.
Et là, je tombe sur des blogs autour de l'art du rangement, et bien sûr, sur les articles sur Marie Kondo. Et forcément sur le conseil de base :
"Est-ce que cet objet me met en joie ?" Si la réponse est oui, le conserver.
J'ai donc commencé à sortir mes laines : paquets entiers de 10 pelotes semblables, paquets de pelotes assorties, paquets de pelotes dépareillées. L'idée étant: je jette si ça ne me donne pas de joie (en fait, je donne ou je vends, faut pas perdre le nord!).
Et là, gros problème. La cata ! J'aime toutes mes laines, les toucher me donne de la joie, j'imagine le projet pour lequel elles sont faites, je le vois, et je suis en joie. D'ailleurs, c'est ainsi qu'est né le projet du gilet d'Anaïs que je vous ai montré dans mon dernier post.
La seule chose qui ternit ma joie, c'est le temps dont je dispose, des journées de juste 24 heures. Et une vie qui aura sans doute une fin avant que mes stocks ne soient tous tricotés...
Alors, je jette le temps ?
... mieux, je tue le temps ?
Et je garde mes laines...