Publié le 30 Novembre 2017

... elle s'est juste enfouie dans son trou de souris pour coudre... coudre... coudre... coudre... (je vous épargne les 43 autres fois !)

 Coudre  tant et tant qu'elle n'a rien fait d'autre (ou quasiment car elle a quand même tricoté, lu, été au cinéma...). Elle a néanmoins été si occupée qu'elle n'a pas pu donner de nouvelles ici.

 

Elle a  donc cousu des pochettes pour son marché de Noël. Des tonnes de pochettes : 47 en tout (il en reste 45 car deux ont déjà été vendues).

 

Non, la souris n'a pas disparu...

La chambre de Fils cadet a été colonisée par sa mère - Grand Chéri fera remarquer qu'elle est capable d'utiliser tous les espaces disponibles. La souris s'étale.

(Aparté: après tout, les fils n'avaient qu'à rester là s'ils ne voulaient pas que leur mère considère leur chambre comme des terres vierges à conquérir, na !)

 

 

La souris a aussi entamé un nouveau projet couture: elle réalise un livre d'activités pour le Noël d'Anaïs.

Un aperçu des quatre pages déjà réalisées :

Non, la souris n'a pas disparu...

Et c'est tout !

 

Finalement, une fois écrit, ça ne fait pas tant que cela...

 

Ah mais il y a quand même eu du tricot - mais rien à vous montrer. L'écharpe ZickZack avance lentement mais sûrement. Elle mesure déjà presque un mètre, et il reste la moitié des deux pelotes de laine.

Quant au gilet, il est quasiment fini, mais stagne en attendant la livraison des pelotes manquantes.

 

Ah si, les mitaines d'Adèle. Elles ont été finies en temps et en heure, elles sont parties à Lyon avec les calendriers de l'Avent.

Non, la souris n'a pas disparu...
Non, la souris n'a pas disparu...

Et ce sont les mains de Louison qui se sont glissées dedans. Elle a déclaré qu'elles lui allaient parfaitement. Pas de doute: elle doit rentrer dedans. Peut-être même avec celles d'Adèle (ce serait des mitaines à quatre mains!).

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote, #elle coud

Repost0

Publié le 20 Novembre 2017

Je vous l'ai dit, et redit (je sais, je me répète ! ) : je participe au marché de Noël de mon village,Venon, à une petite dizaine de kilomètres du centre ville de Grenoble.

 

Pour la première fois de ma vie, je serai derrière un stand (et non devant, comme d'habitude).

Je couds donc sacs, pochettes (mais elles, c'est pour une autre fois). J'en suis à 25 sacs (et 36 pochettes !). Vous voulez les voir ?

(Comme toujours, la qualité des photos n'est pas au rendez-vous !)

Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]
Sacs [3]

 

L'un d'eux est déjà parti ! Eh oui, j'ai fait ma première vente... je ne suis pas peu fière...

 

Des détails techniques...

Dimensions: H 38 x L 28 x P 18 - anses de 60 cm

Matériaux: skaï et cotons enduits pour l'extérieur - passepoils (fait main pour la plupart, car la gamme des coloris des passepoils tout faits est limitée) - cotonnade pour la doublure intégrale avec une poche intérieure bordée de biais contrastant (pour mieux trouver l'ouverture!)

 

Je remarque que je n'en ai pas beaucoup dans la gamme des bruns (il faut dire que ce sont des coloris que j'utilise peu)... allez, au boulot !

 

Je n'ai aucune idée du nombre de sacs qu'il faut que je présente. Il faut qu'il y ait du choix, même pour les derniers. Mais je ne veux pas en faire trop, qu'il ne m'en reste pas plein sur les bras. Entre les deux, mon coeur balance...

 

Ah, les joies de l'inexpérience !

 

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud, #elle en est

Repost0

Publié le 18 Novembre 2017

Grand Chéri va demain livrer les calendriers de l'Avent... et une paire de mitaines (une pour chaque main, j'ai corrigé !).

J'ai vraiment mis le turbo pour les finir à temps - à vrai dire, ce n'est pas long à tricoter, même quand on doit refaire un bout d'une des deux mitaines !

 

Je les ai tricotées sans patron, bien sûr, et sans avoir sous la main celle d'Adèle. Je lui avais tricoté des chaussettes en rond sur 56 mailles ; j'en ai donc déduit que sa main nécessitait aussi 56 mailles (j'en ai mis 54 car Adèle a les mains fines).

C'est un mode de calcul comme un autre.

 

Pas forcément le meilleur, je dois en convenir.

 

 

 

Demain deux mains deux mitaines
Demain deux mains deux mitaines

J'espère que les mitaines vont aller - bien que j'en doute fort : elles me semblent trop larges, surtout le pouce qui est très très très large. Le mien y tient sans problème. Ma main aussi rentre dans la mitaine, en étirant un peu - mais c'est au détriment de la longueur.

Donc les mitaines seraient trop courtes pour moi.

 

Trop larges, trop courtes...

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

Repost0

Publié le 14 Novembre 2017

Les mitaines, ça va par deux.

Comme les mains d'Adèle.

Mes deux mitaines sont gauches.

Pas les mains d'Adèle.

Il y a donc une seule mitaine à reprendre, pas deux.

... C'est donc une demi-loose !

 

 

On reste optimiste...

Ouh la la, la loose...

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

Repost0

Publié le 13 Novembre 2017

J'avais vingt ans, je travaillais comme correctrice d'imprimerie. Le prote (contremaître) qui m'apportait de la copie, se mettait derrière moi et se frottait contre moi. Je changeais de position, je me tortillais sur ma chaise, il continuait. Je finissais pas me lever et lui lancer des regards assassins. Aucun mot n'a jamais été mis sur ce qui se passait. J'avais peur de lui dire d'arrêter et qu'il ne me réponde quelque chose du genre "Arrêter quoi? Vous vous méprenez, mademoiselle... " Et puis, cela m'est devenu insupportable et j'ai démissionné (on trouvait aisément un job, en ces temps-là).

Je savais bien, déjà, que c'était ce qu'aujourd'hui on nomme du "harcèlement". Et lui savait très bien que je lui disais "non" avec ma danse de Saint-Guy. Ni l'un ni l'autre ne se méprenaient : il ne s'agissait en rien de séduction, ni de marivaudage à la française, ni même de drague lourde...

 

Que cherchait cet homme ? C'était un homme plutôt petit, pas très beau, vieux à mes yeux d'alors, et plutôt timide. Il ne m'a jamais dit quoi que ce soit d'obscène ou scabreux. Il se frottait juste contre mon dos. Au début, j'avais pensé que c'était juste quelqu'un qui ne maîtrisait pas la "juste distance" à l'autre, la "juste place". Mais la répétition m'a montré que non, que c'était intentionnel. Il me manifestait par là qu'il était un homme, qu'il avait des droits sur moi, parce qu'il était mon supérieur hiérarchique. Et mon silence lui disait que je reconnaissais ce fait.

Je pense aujourd'hui que c'était un homme frustré, se sachant peu séduisant, et trouvant une  satisfaction de substitution en exerçant son pouvoir en harcelant une jeune femme. Plutôt pathétique, non ?

 

 

 

Hashtag, hache-tag ?

J'ai balancé ce porc-là.

Je ne savais pas qu'il y avait un autre hashtag, "me too", dont je préfère l'intitulé. Le mot "balancer" m'avait fait hésiter. Et puis, je l'ai fait, devant la foule des tweets qui relataient des faits vécus sans dénoncer, sans donner de nom : seul le nombre  donnerait sens à cette dénonciation du machisme dont quasiment toute femme a fait l'expérience dans sa vie.

 

J'ai balancé ce porc-là.

Pas les autres. J'en ai omis au moins trois : l'exhibitionniste croisé enfant, le jeune qui a écrasé sa cigarette sur mon cou parce que je refusais de l'embrasser (c'était la condition pour passer sur le trottoir obstrué par sa bande), le voisin qui m'avait gentiment proposé de me ramener en voiture et a tenté avec un copain de me violer (j'ai été sauvée par le passage inopiné d'un véhicule de police !).

 

Et je n'ai pas été traumatisée car toute violence n'est pas traumatique. J'ai ressenti de la peur, certes, une grosse peur qui donne de l'énergie, puis de la colère, une énorme colère, mais pas de honte, pas de doute : j'étais, moi, dans mon bon droit. De quel droit, eux, se permettaient-ils cela ?

 

Toute violence n'est pas forcément traumatique, mais elle peut l'être. Et dans ce cas, parler de celle qu'on a subi, mettre des mots, nommer, identifier ce qui a été vécu, fût-ce en passant par un hashtag, est libératoire.

Voilà pourquoi j'ai "balancé mon porc". Pour aider des femmes à identifier, à reconnaître ce qu'elles ont vécu, à dissiper honte et doute.

 

Les hommes de ma vie, mari, enfants, amis, copains... ne sont pas de cette espèce. Ils sont "normaux". Tout comme la majorité des hommes que je connais. Tout comme la majorité des hommes d'ailleurs.

 

Publier sous le hashtag n'est pas déterrer la hache de guerre contre les hommes. C'est juste mettre le doigt sur un phénomène d'abus de pouvoir extrêmement fréquent.

Ce n'est pas livrer une chasse aux "sorciers". C'est juste questionner les places respectives des hommes et des femmes.

C'est questionner les rapports les deux sexes, entre injonction de virilité et obligation de féminité. L'injonction de virilité enferme tout autant les hommes que les femmes - il n'est pas simple d'être un petit garçon plus intéressé par les travaux d'aiguilles que par le foot, les enseignants le savent bien. Et les hommes sont aussi victimes de harcèlement ou d'abus de pouvoir, le plus souvent par des hommes, d'ailleurs (normal, les femmes détiennent moins souvent le pouvoir qu'eux !).

C'est aussi plus largement s'interroger sur les rapports de pouvoir - pouvoir sous toutes ses formes (pouvoir politique, pouvoir économique, pouvoir colonial, pouvoir hiérarchique, pouvoir masculin...). Et sur la légitimité du pouvoir (sur quoi se fonde-t-il ?) et sa répartition.

 

Hommes et femmes sont tous et tout autant concernés.  

 

Ce hashtag nous interpelle tous. Il est anecdotique et révélateur. Il libère la parole. Mais la parole qui fuse est souvent confuse.

Il s'agit donc maintenant d'élaborer une pensée à partir de cette parole.. et la pensée a besoin de temps (et de silence).

 

Je me tais donc... (sur ce sujet, et pas pour toujours !)

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle lutte

Repost0

Publié le 12 Novembre 2017

Les Chéries d'ici n'avaient pas chaud, seulement vêtues de robes légères quoique de saison.

Mini-tricot pour les Chéries

Elles ont donc enfilé une petite laine :

Mini-tricot pour les Chéries

J'ai fait un petit tuto pour les trois gilets et l'écharpe.

Vous le trouverez ici :

Bon tricot pour vos petites Chéries...

 

 

Et si jamais vous les réalisez, plizzzzzzz, montrez-les moi !

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle habille les poupées, #elle partage

Repost0

Publié le 11 Novembre 2017

... et il fallait finaliser les calendriers de l'Avent des filles afin qu'ils arrivent à Lyon avant le 1er décembre.

 

C'est chose faite:

Décembre approche
Décembre approche

Le contenu de ces boîtes se fixera comme tous les ans sur leur support (la photo, c'était l'an dernier).

 

 

Cette année, c'est le dernier pour Adèle, qui rentrera en 6ème à la prochaine rentrée - cela devient de plus en plus difficile de remplir les sachets de babioles glanées au fil de l'année.

Et puis, il faut bien que cela s'arrête un jour...

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle cause

Repost0

Publié le 8 Novembre 2017

Anaïs voyage léger : elle a maintenant une poussette-canne - ayant laissé l'engin digne de l'aérospatiale pour les trails de son tout-petit frère (baby-cosy et sac à langer inclus). Il n'y avait donc plus de sac de poussette pour celle d'Anaïs. Le sac de plage en faisait office:

Bonnes dimensions, poches extérieures et intérieures... mais il avait un défaut: il n'était pas imperméable et, posé sur l'herbe humide, il détrempait son contenu !

 

Fils cadet a donc suggéré à sa maman préférée de réaliser un sac de poussette... tout en formulant une prescription élaborée !

Le sac devait :

- être imperméable,

- être profond, très profond, et légèrement évasé,

- avoir deux anses au sens inversé pour s'accrocher dans le sens latéral,

- avoir des poches latérales extérieures et à pression,

- et des poches intérieures sur les quatre faces (trois poches pressionnées et une poche élastiquée pour bouteille),

- avoir un rabat pour protéger le contenu de la pluie,

- pouvoir être porté au besoin à l'épaule.

Sac à deux
Sac à deux
Sac à deux
Sac à deux

Le sac est en toile cirée et skaï. J'ai fait le fond ainsi qu'une face des anses en skaï pour assurer une certaine rigidité de la base. L'extérieur présente une poche latérale à pression. La doublure est en coton épais et possède des poches intérieures sur les quatre faces (trois poches pressionnées et une poche élastiquée pour bouteille). Enfin, l'ouverture peut être réduite par un jeu de pressions, afin de protéger des intempéries TOUT le contenu du sac, puisque le seul rabat aimanté, trop étroit, ne remplit pas cet office.

Pour le reste, il a toutes les spécificités requises.

 

Voici donc un nouveau modèle de sac à mon répertoire... Je n'en revendique pas toute la maternité, ce sac a un papa. Disons que c'est une vraie création à quatre mains.

 

 

.... Et ce moment mère-fils passé ensemble fut un bien agréable moment !

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

Repost0

Publié le 6 Novembre 2017

Parfois, je me sens étouffer sous mes stocks de laines, tissus, boutons, livres, revues... et puis, l'espace de mon atelier rétrécit avec l'invasion de boîtes, piles, paniers.

Je me suis donc dit, je vais trier et je vais ranger. Encore que ma mémoire ne me joue guère de tours en la matière: je sais toujours où trouver la laine, le tissu, le bouton... qui me manquent.

 

Et là, je tombe sur des blogs autour de l'art du rangement, et bien sûr, sur les articles sur Marie Kondo. Et forcément sur le conseil de base :

"Est-ce que cet objet me met en joie ?" Si la réponse est oui, le conserver.

 

J'ai donc commencé à sortir mes laines : paquets entiers de 10 pelotes semblables, paquets de pelotes assorties, paquets de pelotes dépareillées. L'idée étant: je jette si ça ne me donne pas de joie (en fait, je donne ou je vends, faut pas perdre le nord!).

 

Et là, gros problème. La cata ! J'aime toutes mes laines, les toucher me donne de la joie, j'imagine le projet pour lequel elles sont faites, je le vois, et je suis en joie. D'ailleurs, c'est ainsi qu'est né le projet du gilet d'Anaïs que je vous ai montré dans mon dernier post.

 

La seule chose qui ternit ma joie, c'est le temps dont je dispose, des journées de juste 24 heures. Et une vie qui aura sans doute une fin avant que mes stocks ne soient tous tricotés...

L'art du rangement

Alors, je jette le temps ?

... mieux, je tue le temps ?

 

Et je garde mes laines...

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle cause

Repost0

Publié le 4 Novembre 2017

Voici l'épisode 17 de mon podcast... il ne vous raconte rien de bien nouveau et il est toujours aussi brut de décoffrage !

Bon visionnage...

Voir les commentaires

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle se youtube

Repost0