Publié le 27 Avril 2018

Je l'ai taillée comme le dit le patron - avec des manches.

Hier, il faisait 30 °, je l'ai donc cousue sans manches.

Ce matin, il faisait frisquet, j'ai cousu les manches.

 

Et s'il fait beau demain, ... j'enlève les manches ? *

Demain, j'enlève les manches ?

Ma surjeteuse a été une nouvelle fois rétive - après avoir cousu les quatre Tshirts pour homme sans problème (hormis quelques désenfilages !).

 

Ma surjeteuse serait-elle sexiste ?

 

Les coutures de ma robe ont déjà craqué par endroits lors des essayages. Du coup, je n'aurai peut-être pas à enlever les manches - elles risquent de tomber toutes seules !

 

Patron : robe Harriet de La maison Victor (n° 11)

Tissu : jersey archi-ultra-synthétique, commandé chez Driessen stoffen. A la réception, j'étais très déçue. A la couture aussi. Le jersey est particulièrement dense - mais il glisse glisse glisse...  L'avantage, c'est qu'il a un superbe tomber - ce qui s'avère très avantageux pour la silhouette.  De surctoît, il est frais et agréable porter.

Et puis, j'adore son imprimé !  

Demain, j'enlève les manches ?

* La phrase titre de cet article est un clin d'oeil, elle fait référence à la campagne de pub d'un afficheur qui avait fait sensation en 1981. Pour celles qui ne s'en souviendraient pas, ou qui ne la connaîtraient pas, voici cette campagne :

Demain, j'enlève les manches ?

La pub serait-elle sexiste aussi ?

 

Y a-t-il besoin de dénuder un corps féminin pour vendre de l'espace publicitaire ?

 

C'est ce que combat cette campagne d'un tout autre genre (et bien moins diffusée, ma foi !)

Demain, j'enlève les manches ?

C'était juste une petite poussée de féminisme...

 

Bon, c'était il y a 37 ans, alors disons que je mets du temps à réagir...

 

 

Allez, je vous laisse - pour les cinq jours du week-end ! Je vais aller me mettre quelques jours au vert. J'espère que vous n'aurez pas à attendre 37 ans pour me revoir... ;-)

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud, #elle lutte

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Publié le 26 Avril 2018

Trois p'tits coupons...

... et deux hommes demandeurs, Fils cadet n'ayant pas été consulté !

 

Fils aîné avait aimé son Tshirt, d'ailleurs, il le portait la dernière fois que nous nous sommes vus ! Il avait même choisi ses tissus pour les suivants : deux jerseys à fines rayures.

Grand Chéri a donc élu le troisième coupon, celui à rayures plus épaisses...

 

Et voilà trois Tshirts pour ces messieurs !

Trois p'tits coupons...
Trois p'tits coupons...
Trois p'tits coupons...

Je me tâte : dois-je en parler à Fils cadet ?

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 23 Avril 2018

" L'exposition modérée au soleil, permet, grâce à des combinaisons d’acides aminés donc de protéines et d’hormones, que l’hypophyse et l'hypothalamus sécrètent des endorphines B et des encéphalines aux propriétés très bénéfiques sur le bien-être et l'humeur."

 

Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont là paroles (très sérieuses) de chercheurs.

 

Le retour soudain du soleil et des températures estivales aurait-il entraîné chez la souris un surcroît de sécrétion d'endorphines - qui se serait traduit chez elle par une poussée d'enthousiasme, doublé d'un excès d'optimisme, triplé d'un sentiment de toute-puissance ?

 

La souris serait-elle devenue folle pour cause d'ensoleillement ?

 

Il n'y a nul doute...

 

La preuve en images:

Endorphines solaires

La souris a monté 345 mailles aux aiguilles 2 1/2 pour se tricoter un gilet tout en tricot Fair isle !

N'est-ce pas une preuve accablante ?

 

D'autant que pour ce faire, elle a délaissé ses autres en-cours tricot :

Endorphines solaires

Mais ... si l'on prend en compte le fait:

- que la souris aime tricoter du jacquard

- qu'elle avait acheté plein de pelotes de Katia socks tweed avant qu'elles ne disparaissent totalement du marché, à un prix très réduit certes, mais dans des quantités aléatoires

- qu'elle tricotera donc son stock, ce qui est sage,

- qu'elle a déjà tricoté des chaussettes dans cette laine et que ces chaussettes sont très belles et que la laine conviendra parfaitement pour un gilet,

- que le projet rentre dans le cadre du KAL Culture de pelotes pour l'un des thèmes Défi ultime ou Je suis une rebelle,

- que le KAL se termine en décembre et donc qu'il n'y a pas urgence,

- que la souris a décidé de faire des steeks pour gagner du temps,

... alors, ce n'est plus à proprement parler un coup de folie !

 

La souris a le temps ! Disons que le gilet Fair isle peut donc être considéré comme un projet au long cours.

 

 

Oui, je vous entends, comme la couverture au crochet...

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

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Publié le 22 Avril 2018

Elle est finie depuis un certain temps, mais tous les fils n'étaient pas rentrés (et qu'il y en avait !)

Je l'adore...

Elle est super-grande. Elle est super-chaude. Elle n'est pas super-douce. Mais elle est super-enveloppante. En résumé et pour faire court, elle est super.

 

Oh météo, sois clémente, donne-moi encore une petite chute de neige, tu sais, la dernière, la neige du coucou,  tu vois ce que je veux dire, celle qui tombe en mai, après que le coucou ait chanté...

Que je puisse porter mon étole des neiges...

 

Mais je vous rassure, mon voeu est un voeu pieux ! Une neige va tomber car il tombe toujours dans nos régions une "neige du coucou".

Quand nous sommes venus nous installer dans un village du balcon de Belledonne, la première année, en avril, nous nous réjouissions de l'arrivée si belle du printemps à la montagne. C'est alors que le paysan voisin nous a prévenu que les beaux jours ne seraient là que lorsque serait tombée la "neige du coucou".  Et elle était tombée, c'était le 10 mai 1981 (facile de s'en souvenir, c'était le matin du jour de l'élection de François Mitterrand !)

 

Or, le coucou n'a pas encore chanté. Je pourrai donc porter mon étole.

Etole des neiges, mon coeur amoureux...
Etole des neiges, mon coeur amoureux...
Etole des neiges, mon coeur amoureux...

Laine: Teori wool de Pierrot (laine de base, laine lace 100% laine) + 250 g de laines variegated (3 pelotes de 50 g de 3 couleurs différentes de laine Jojoland Melody, laine à longues séquences + 1 pelote de 100 g de Jawoll magic de Lang, laine à séquences plus courtes).

Point dentelle: Crest of the wave (10 répétitions du motif de 12 mailles, dentelle sur 10 rangs au lieu de 8)

Dimensions: 200 cm x 55 cm

 

Et c'est mon projet trous-trous du KAL Culture de pelotes !

 

 

Etole des neiges, mon coeur amoureux...

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

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Publié le 21 Avril 2018

Quatorze votes - cinq ont donné la préférence au texte de Véronique, mais tous les textes ont eu des voix. Pour ma part, j'ai aimé tous les textes, dans leur variété, et cela m'aurait été difficile de choisir - d'ailleurs, je n'ai pas voté !

 

C'est donc Véronique la gagnante de mon petit cadeau d'anniblog. Bravo, Véronique !

Bravo aussi aux autres participantes et merci d'avoir osé ce jeu d'écriture...

Anniblog, suite et fin

Edit: Véronique, tu ne m'as pas mis ton adresse mail. Prends vite contact avec moi par l'onglet "contact" et dis-moi quelles activités créatives tu pratiques: tricot, crochet, couture, bijoux, fimo... (basket, foot, rugby... )

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle cause

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Publié le 20 Avril 2018

Louison est venue sans son pyjama.

- Mais, papa, tu ne m'as pas dit de le mettre dans la valise !

Que fait mamie ? Elle coud un pyjama...

Family sewing
Family sewing

Le Tshirt de Fils aïné est taché.

- Oh, il est super beau, ce tissu !

Que fait maman ? Elle coud un Tshirt...

Family sewing

Le pantalon de Grand Chéri est troué.

- Tu peux me refaire le même, mais avec les poches qui tiennent ?

Que fait miclasouris ? Elle coud un pantalon... avec les poches qui tiennent !

(Il n'y a pas de photo, le pantalon étant déjà porté, sali et pas encore lavé ! Pour info, c'est un pantalon élastiqué en lin gris foncé).

 

 

Ma maman m'a acheté un sac.

- Mais, maman, celui-là n'a pas de pochette assortie !

Que fait miclasouris ? Elle coud une pochette assortie (et un petit porte-monnaie dans la toute dernière chute d'enduit Liberty).

Family sewing

Et maintenant, pour qui va coudre la souris ? Pour elle ! Et pour ce faire, elle a fait le plein de tissus... de quoi tailler au moins cinq robes et quatre hauts pour l'été. Sans compter les tissus qu'elle avait déjà (ceux qu'elle n'avait pas réussi à coudre l'an dernier, et l'année d'avant, et voire encore en 2015, 2014, 2013, 2012...1982, 1981, 1980 - je ne dois plus avoir de tissus datant d'avant 1980).

 

La souris est toujours d'un optimisme féroce.

 

 

Mais, comme elle est aussi réaliste, elle envisage de se laisser pousser deux bras supplémentaires et de passer à des journées de 48 heures.

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 17 Avril 2018

Génial... il y a eu six courageuses participantes à mon petit concours d'anniblog ! Bravo, les filles...

Voici donc les six textes, par ordre alphabétique :

 

Le texte de Couson

 

....Mais elle n'en finirait donc jamais de broder pour cette satanée dot ! Les torchons, mouchoirs, draps et autres pièces du trousseau faisaient de jolies piles bien alignées dans l'armoire de famille mais Camille pestait ! Elle pestait car le lourd métis sur lequel ses chiffres prenaient forme lui griffait la peau des doigts et l'aiguille, si elle n'y prenait garde, lui transperçait le pouce comme l'aurait fait une petite baïonnette pour enfant ! 
Au fil des jours elle avait pris cette activité en grippe et la broderie était devenue son ennemi. Pourtant elle le souhaitait ce mariage avec son promis, cette entrée dans la chapelle, entourée des siens, et cette atmosphère baignée des effluves de l'encens ...
Camille avait l'impression qu'elle n'avait plus aucun temps libre, que la broderie dévorait son espace comme si elle était sa prisonnière.
Des images de femmes emprisonnées à la Bastille tirant l'aiguille pour oublier leur sort ou essayant désespérément d'établir un contact, une correspondance à coups d'aiguille dans de frêles papiers comme l'avait fait Marie-Antoinette lui revenaient en mémoire ......

Le texte de Géraldine

 

C'est ma grand-mère qui a créé ma dot en me donnant le goût du fil. Née en 1914, elle aurait pu confondre les baïonnettes avec nos chères aiguilles à tricoter, mais, que nenni et, sus à l'ennemi, l'ennui, elle m'a fait entrer très tôt dans le monde de la laine, que dis-je, sa chapelle sanctifiée d'une marque très connue, implantée au siècle dernier dans notre ville.
Il y régnait une atmosphère magique où toutes ces couleurs et ces matières portaient au rêve.

 

Aujourd'hui, cinquante ans plus tard, mes problèmes de santé auraient pu m'enfermer chez moi comme à la Bastille, mais, grâce à ce merveilleux outil que peut être Internet, j'ai entamé de belles correspondances avec d'autres passionnées, passionnantes et talentueuses, telles que notre amie Michèle.

Le texte de Melly38

 

Faut-il que je vous explique comment j’en suis venue à tricoter ?
Lorsque toute jeune je me suis installée avec celui qui deviendra mon mari, je ne suis pas venue avec dot et compagnie. Dépassé tout cela, les travaux d’aiguilles point pour moi. Même menacée par la pointe d’une baïonnette, il n’était pas question que je touche ne serait-ce qu’à une seule aiguille. Elles et moi étions de vraies ennemies. Je capitulai lorsqu’un bébé s’annonça. Armée de mes meilleurs intentions, je débutai un tricot, un tout petit ensemble pour un petit bébé. Mais la tâche me parut tellement grande, que même avec toutes les prières que j’aurais pu faire à la chapelle, je n’en vins  pas à bout. Heureusement mamie me sauva le coup. L’ensemble ne fut pas complet mais l’honneur fut sauf.
Du temps, beaucoup de temps s’écoula avant que je me relance dans une nouvelle expérience. Mais cette fois, motivée par une amie, je découvris un groupe de fille, folles d’aiguilles et encore plus de laines. Il y avait dans ce groupe une atmosphère plaisante et , aidée de leurs précieux conseils, je finis, cette fois-ci, mon premier ouvrage. J’étais fière un peu comme une Grenobloise qui réussit à monter à pieds jusqu’à la Bastille en un temps-record. Depuis j’ai découvert encore plus de passionnées sur internet : échanger, tenir des correspondances, lire, s’inspirer m’a permis de progresser. Finalement, ce n’est pas tricoter qui est dépassé mais bien de rester seul(e) quand on veut essayer.

 

Le texte d'Odile

 

Enfin la valise est ouverte : c'était une partie de la dot de ma grand-mère, je soulève le papier de soie délicatement, je découvre un drap en lin orné d'une magnifique dentelle aux fuseaux. J'imagine alors la dentellière piquant ses épingles aux têtes de verre comme des baïonnettes dans le carton enroulé sur son « carreau ». Les fuseaux sont alignés comme de fidèles soldats face à l'ennemi. Le motif est constitué de « points d'esprit » semblables à ceux de la nappe de l'autel de la chapelle. Je pense alors à « la Jeanne » de Saint Bonnet le Chastel qui m'a enseigné cet Art, à l’atmosphère de sa cuisine, ses mains, son carreau, le cliquetis des fuseaux, le crépitement du poêle, ses fils virevoltaient si naturellement, alors que de mon côté la tâche me paraissait aussi inaccessible que la prise de la Bastille ! Mais petit à petit « passées »après « passées », la magie de la dentelle s'est opérée. Je garde le drap contre moi, il y en a d'autres, des nappes, des serviettes, des torchons, des mouchoirs brodés, tout paraît intact, immobile depuis toujours … C'est alors que j’aperçois des lettres: sa correspondance avec Gustave son amoureux datée jusqu'en 1916 , mon grand-père s'appelait Émile…..

Le texte de Tchoury

 

« En ces temps troublés, préparer la dot de sa fille n'était pas une chose facile pour un père. Mais je ne m'attendais quand même pas à trouver dans mon trousseau deux baïonnettes ! Moi qui rêvais d'un rouet ou d'un métier à tisser qui m'auraient permis de confectionner du tissu tant pour mon foyer que pour gagner quelques louis...
Mais à quoi pensait donc mon père ? Pensait-il que l'homme à qui il m'avait promise était mon ennemi, qu'il était si mauvais que j'allais avoir besoin de me défendre contre lui ? Pourtant dans quelques jours il me mènerait à lui devant l'autel de la petite chapelle de notre village...
Qu'allions-nous faire de ces deux baïonnettes ???
Pendant un temps j'ai cru que nous aurions à les utiliser avec cette révolution qui boulversait notre pays. Mais, malgré l'atmosphère de haine qui planait sur nos contrées, nous ne sommes pas des gens violents, nous ne pourrions nous résoudre à les utiliser. Finalement, nous les avons cachées sous notre couche.
Pour autant je ne pouvais rester dans mon coin à attendre que d'autres décident de mon avenir. J'ai appris que certaines de mes sœurs allaient soutenir à la convention ceux qui luttaient pour défendre nos droits, comme Condorcet qui avait proclamé : « Celui qui vote contre le droit d’un autre, quels que soient sa religion, sa couleur ou son sexe, a dès lors abjuré les siens ». Alors j'ai décidé de les rejoindre même si je devais finir dans un cachot de la Bastille ! Et il fallait bien se montrer solidaire avec notre sœur Olympe de Gouges qui avait eu le courage d'écrire dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : « La femme naît et demeure égale à l’homme en droits ». J'ai bien peur que cela ne lui attire des ennuis. Il faut la soutenir !
J'ai donc rejoint le banc des femmes sans culotte. Et que ces discours à l'Assemblée, à la Convention étaient longs... Alors pendant ces séances interminables, mes sœurs et moi avons décidé de tricoter. On nous a surnommées les Tricoteuses.
Mais je n'avais pas d'aiguilles, et pas d'argent pour un acheter. C'est là que j'ai eu une idéee de génie ! J'ai ressorti ces deux baîonnettes reçues en dot pour les transformer en aiguilles à tricoter ! Un seul petit problème : je n'avais pas de guide de correspondance de diamètre de baîonnette avec le diamètre d'aiguilles à tricoter.. Ce n'est pas grave, je ferai des échantillons ! »

Ces quelques mots ont été jetés sur une feuille, jaunie et craquelée avec les ans, d'une écriture malhabile, quasi enfantine. C'est ma grand-mère qui m'a confié ce petit trésor. Cet écrit de sa lointaine aîeule s'est transmis aux femmes de la famille de génération en génération. Un jour, elle a failli le jeter en se demandant qui serait un jour intéressé par ces vieilles histoires. Mais le lendemain, ma grand-mère entendait à la TSF le général de Gaulle répondre à un journaliste : « Un ministère de la Condition Féminine ? Et pourquoi pas un secrétariat d'Etat au Tricot ? ». C'était le 22 avril 1944. La veille, le général de Gaulle avait signé une ordonnance donnant aux femmes le droit de voter et d'être élues...

Connaissant ma passion pour le tricot et mon attachement aux droits des femmes, ma grand-mère a pensé que cela m'intéresserait. Merci à toi, ô ma grand-mère tricoteuse et femme libre ! Je prendrai soin de ce beau témoignage !

Le texte de Véronique

 

Ma grand-tante Amélie devait apporter une dot conséquente lors de son mariage mais cela ne dispensait pas les pensionnaires du couvent de devoir confectionner pour leur futur ménage tout un trousseau  composé de pièces de drap brodé, de mouchoirs de fin linon monogrammé, de dessous de fine baptiste ornée de dentelle.

Amélie avait passé les longues années de la guerre à le réaliser, tandis que Charles, son fiancé, défendait la patrie, baïonnette au fusil, contre les avancées de l’ennemi. Non qu’elle fut férue de ces travaux si ennuyeux, mais le temps au couvent coulait si lentement, entre chapelle, parloir et dortoir, que  manier l’aiguille en silence dans une petite salle à l’atmosphère confinée apparaissait comme une récréation. C’était d’ailleurs la seule occupation autorisée aux jeunes filles aussi recluses que les enfermées de la Bastille. Amélie attendait le mariage comme une délivrance. Elle ne savait pas alors que Charles ne reviendrait pas et qu’elle n’apprendrait sa disparition au front que lorsque la guerre serait finie, et la correspondance rétablie.

Ma grand-tante apporta sa dot au couvent, se fit sœur Amélie et y coula le reste de sa vie, brodant merveilleusement… du linge d’autel.

 

Une grille gratuite - si jamais vous souhaitiez monogrammer à votre tour !

Une grille gratuite - si jamais vous souhaitiez monogrammer à votre tour !

Je vous propose maintenant de me dire quel texte vous préférez... et qui sera la gagnante de mon petit cadeau d'anniblog !

 

 

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle cause, #elle copine

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Publié le 16 Avril 2018

Quatre bébés à venir (trois parce qu'une demoiselle est arrivée plus tôt que prévu).

Quatre grands draps de bain (trois, parce que le quatrième est à venir !).

Deux d'entre eux sont déjà offerts, je vous montre le troisième :

Petits nouveaux
Petits nouveaux

Dimensions: 90 x 90

Fournitures: (pour un drap de bain) 90 cm d'éponge blanche, 50 cm de cotonnade pour le biais et le poussin appliqué, chute de tissu assorti pour les ailes et le bec, 20 cm de ruban pour les pattes

 

Notes : ne pas trop procrastiner quand même, il faudra aussi un jour sécher le quatrième bébé...

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 16 Avril 2018

Au cours de cette semaine en famille, je ne me suis pas lancée dans un nouveau projet et ai remisé ceux qui, bien qu'en-cours, me posaient question. Je suis restée en terrain stable et ai choisi de terminer un ouvrage qui touchait à sa fin (cela fera l'objet d'un prochain post) et puis de crocheter de temps en temps un petit hexagone.

Mais c'est ainsi que les petits ruisseaux font les grandes rivières, et les petits hexagones les grandes fleurs.

Voici donc les dix-neuvième et vingtième fleurs de ma (future et lointaine) blanquette à la sauce africaine :

 

Crochet vacancier
Crochet vacancier

En moyenne, pour faire une fleur de 7 hexagones, il me faut 20 g de gris, 18 g de la couleur intermédiaire et 7,5 g de la couleur centrale. Ce qui fait qu'une pelote ne me permet de faire que deux fleurs !

Aucun problème avec les gris qui forment la périphérie des hexagones... j'ai beaucoup de pelotes, provenant de mon stock ou reçues de copines généreuses. Mais je vais sans doute manquer de laines  pour les fleurs... Je suis à court de jaune pâle, le violet clair est en fin de course et mon sac de laines roses s'étiole.

 

Et, bien sûr, il va sans dire que je veux continuer de respecter ces tonalités.

 

Je vais devoir... il va me falloir... il sera nécessaire de...  il est urgent de...

(1) mendier

(2) acheter

(3) voler

(4) filer

(5) détricoter

(rayer la ou les mentions inutiles)

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle crochète

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Publié le 7 Avril 2018

A dire vrai, je crois bien que je suis la seule à parler... à mon écran !!!

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle se youtube

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