On pourrait imaginer à la lecture de mon post précédent que je n'aime pas les rayures roses, que les rayures roses m'insupportent...
Ce serait une impression totalement fausse ! Car loin de moi, cette idée : je pense au contraire que les rayures roses enrichissent un ouvrage, le réhaussent, l'élèvent à la hauteur d'une oeuvre d'art.
Et nul ne me démentira : la rayure rose s'expose !
"Jamais deux fois la même" et "Fruits de la passion" (exposition Daniel Buren au Centre Pompidou)
Comment résister à la rayure rose ?
J'ai cédé...
Et vous constaterez que j'ai su faire un savoureux panachage entre des oeuvres du même artiste, qui, lui, n'a pas osé aller jusqu'au bout de sa démarche créatrice, se cantonnant à la juxtaposition d'oeuvres monochromes et ne franchissant jamais le pas de la polychromie.
"Mur de peintures" (oeuvre de Daniel Buren au Centre Pompidou)
Dommage... elles seront cachées, mes rayures roses...
Des nuances de roses et des rayures... bien involontaires !
Je vous ai présenté il y a quelques jours mon gilet rose d'un rose pas beau, que j'avais détricoté pour le recommencer en rose beau (plus beau).
Le bas du corps est fini. Les deux demi-devants sont faits.
Les trois fils ont tenu leurs promesses : la couleur est nettement enrichie de ce mélange, qui n'est pas toujours des plus simples à tricoter ! Les trois fils n'ont pas du tout le même comportement : le fil de laine est sec et accroche sur les aiguilles, la pelote de mohair rose archi-légère "grimpe" le long de son fil, tandis que le mohair prune est étiré par son cône qui le "leste". Il faut souvent tirer un fil, ou préparer une longueur d'avance - qui se désolidarisera quand même en cours de tricot !
Bref, je peste beaucoupbeaucoup...
Mais mon avancée me ravit ! Et je reprends les mailles du dos : il y en a beaucoup, beaucoup, car c'est un boxy que je tricote. Mon premier boxy, justement dans ces laines-là !!!
Et j'avance, et j'avance...
Et voilà :
Vous la voyez, la rayure en rose pas beau ?
Le fil de mohair prune, vous savez, celui qui tire sur son cône, a dû casser - sans que je le remarque et j'ai continué. En rose pas beau. J'ai réintégré le fil dès que je m'en suis aperçue. Retour du rose beau (plus beau).
Et maintenant, cette bande en rose pas beau, j'en fais quoi ? Je la laisse ? Je retricote juste le fil prune ? Je suis le conseil de ma grand-mère(clic) ? Je jette le gilet ?
Je vous jure, il y a des raisons de pester...vraiment...
Et il me souvient que cette grand-mère bretonne usait du terme gallo de "begao" pour désigner le benet, le simple d'esprit (ou sa petite-fille bêtisière).
- Trois gris ! Et du noir ! Pour un bébé ? T'es pas folle ?
- Mais y a aussi du rose !
- C'est trop genré, le rose...
- Mais on ne sait pas ce que le bébé sera, fallait bien choisir !!!
- Tu aurais pu choisir le blanc, c'est bien, le blanc, pour les bébés...
- Baaah... c'est quand même un peu... conventionnel...
- C'est bien ça : TOUT pour ne pas faire "conventionnelle" !!! Du rose pour Simeon, du gris et du noir pour le bébé...
- Mais il y a aussi du rose !!!
Modèle : perso (mais j'ai regardé les dimensions, c'est un 3 mois sur mon catalogue Phiphi bébé). Inspiré des coloris d'un modèle photographié dans un livre de modèles de layette et d'un petit paletot La Droguerie tricoté pour Louison il y a... dix ans !
Laine : Bien-être de Plassard (une laine bébé 50% laine - 50 % acrylique, lavable machine)
Il m'a fallu une pelote de la laine gris-violacé dans laquelle est faite une rayure sur deux et une quinzaine de grammes de chacune des autres couleurs. J'ai fait suivre les cinq fils le long de la lisière droite (celle qui est dessous). Ce fut un peu laborieux, mais ce n'est pas laid ni trop épais. Par contre, j'ai renoncé à la capuche.
- Moi, j'aime bien, je trouve que le rose, ça égaie...
.... devant les expérimentations créatives deGannet designs(allez y jeter un oeil, c'est magnifique, merci à Françoise de me l'avoir fait découvrir !) :
Alors, oui, objectivement et sans fausse modestie, ma grille de dentelle est élémentaire !
Et j'ambitionne de pouvoir créer un jour une grille de dentelle aussi belle et complexe que celles que j'admire...
Bah oui, elle le maîtrise, le Yoke 120. Même le Yoke 70. Et, si le yoke du Yoke 70 lui semble trop court, elle sait le continuer en raglan.
Mais la souris devrait se méfier de sa trop grande confiance en soi et se renseigner sur la taille d'un enfant de 3 ans - elle n'en a pas sous la main (le vilain virus a empêché les vacances en France de son petit Simeon !).
Ne croyez pas que la souris ne se renseigne pas du tout, non non, la souris regarde les standards de taille. C'est juste qu'elle les regarde...
...ApRèS AvOiR fiNi dE TriCoTeR Le PuLL.
Les mesures du "petit" pull rouge de Simeon correspondent à une taille 4 ans d'un magazine Phildar. Un peu plus en tirant fort. Et Simeon est plutôt grand et costaud.
La souris est DE-PI-TEE !
D'autant plus que tout le monde trouve que cela fait pull de fille !!! Même le papa, qui pourtant n'aime pas les vêtements genrés, mais constate qu'on prend déjà si souvent son petit blondinet rigolard aux longues boucles pour une fille, qu'il ne veut pas en rajouter par l'habillement...
La souris est DE-PI-TEE !
Bon... si le bébé s'avère être une fille, elle pourra le porter... dans trois ans... (et peut-être même deux) !
Voilà un petit moment que j'avais envie de tester un petit accessoire de tricot que l'on rencontre souvent : le compte-rang chaînette.
Vous le savez, je suis, comme nous toutes, sujette à la distraction. Et parfois, si le film est bon, ou le podcast haletant, mes diminutions de manches (qui devraient être régulièrement espacées), ne le sont pas. Je viens encore d'en faire l'expérience sui le pull rouge de Simeon !
J'ai, bien sûr, un bon vieux comte-rangs à l'ancienne :
Le mien est celui qui ornait le bout des aiguilles (droites) de ma grand-mère. Mais, quand on tricote en rond, qu'en faire, où le mettre, comment s'en servir ? Et surtout, comment ne pas oublier de s'en servir ?
J'en ai donc fabriqué un, et même deux (outre les six anneaux marqueurs pomme, rudimentaires mais efficaces) : un à 5 anneaux et un à 10 anneaux. On se sert du premier quand on doit faire des diminutions/augmentations espacées de moins de 5 rangs (j'ai pensé aux chaussettes ), de l'autre quand on doit faire des diminutions/augmentations espacées de 5 à 10 rangs. Et on pourrait même combiner les deux !
Le principe : sur le compte-rangs à 10 anneaux, le premier anneau est celui auquel est accrochée la chaînette à la perle, laquelle est amovible C'est celui à partir duquel on compte. Le dixième anneau est celui où il y a le poisson.
Imaginons : je dois faire des diminutions tous les 7 rangs. J'accroche la chaînette au 7ème anneau à partir du premier. Au premier rang, mon aiguille est passée dans le premier anneau. Quand j'arrive au rang suivant, je passe l'aiguille dans l'anneau suivant. Et quand j'arrive à l'anneau qui a la chaînette, je fais mes diminutions.
On doit forcément à chaque rang sortir le compte-rangs de l'aiguille gauche pour le faire glisser sur l'aiguille droite : il semble logique de croire que l'on pensera à l'avancer alors d'un anneau !
Bien sûr dans le bon sens.
A tester donc.
Non, la souris n'est pas étourdie, pas du tout, pas du tout,pas du tout... !
J'en rigole toute seule : j'ai fait un compte-rangs à 5 anneaux... qui en compte 6 !!!
La veille de notre départ (bien sûr, j'avais eu tout les mois de juillet et août pour y penser), m'est venue l'idée - et le besoin irrépressible - d'un accessoire in-dis-pen-sa-ble pour le combi.
J'ai nommé : un vide-poches.
Indispensable ? OUI...
... parce que, tous les soirs, je pose étui à lunettes - téléphone - liseuse - pochette de mouchoirs - montre et autres babioles sur la tablette qui recouvre l'évier du camion,
.. et parce que, tous les matins, Grand Chéri, qui est le premier levé, les enlève et les pose n'im-por-te-où.
Alors, très très vite, face à l'urgence, j'ai cousu ceci :
Un vide-poches qui s'attache par des velcros à un appuie-tête. Et qui se roule en prenant un minimum de place, pour être rangé si besoin est. Un truc super-malin, en somme (même de traviole, même pas repassé !)
Et oui, l'usage l'a révélé, c'est super pratique !
Hourra ! Fils aîné va avoir chaud aux pieds cet hiver...
Chaud aux pieds en gris foncé, bien sûr... Monsieur étant rétif à la chaussette de couleur (et au bonnet de couleur, et au pull de couleur, et à l'écharpe de couleur...)
Je les avais commencées en mars dernier. Le port de chaussettes chaudes n'étant plus impératif, elles pouvaient attendre. La seconde a donc attendu... attendu...
Quand, en septembre, sur le métier, j'ai remis mon ouvrage, j'ai remarqué mon erreur.
Erreur que j'ai corrigée sur la seconde. Pas sur la première.
En faisant une erreur.
Erreur que je n'ai remarquée que trop tard pour la corriger.
Il y a donc deux erreurs. Les voyez-vous ?
J'ai voulu, pour rythmer le travail, faire des colonnes de mailles glissées toutes les 8 mailles (soit 8 colonnes sur les 64 mailles des chaussettes).
Sur la première, j'ai commencé ces colonnes sur le pied, mais, au lieu de n'en faire que sur le dessus de pied, j'en ai fait aussi sur le dessous (alors qu'en général, on laisse la plante du pied en jersey pour ne pas avoir de "reliefs" inconfortables sur la plante du pied).
Pour la seconde chaussette, m'en étant aperçue, j'ai décidé de ne faire ces colonnes que sur le dessus. Il en aurait donc fallu quatre ou cinq. Or, bêtement, j'en ai fait autant que sur la première chaussette, soit huit (toutes les 4 mailles donc !)
Bon, les deux tiges sont semblables... ça tombe bien, c'est ce qu'on voit !!!
Et puis, qui aura l'idée de compter les colonnes de mailles glissées sur les chaussettes de mon fils ????