Publié le 28 Juin 2016

... mon p'tit panier sous mon bras."
 

Eh oui, sous mon bras. Parce que je n'ai plus de mains! J'arrive à peine à porter ma cuiller à ma bouche, quant à la tourner... (bon, j'exagère un peu)!

Parce que, crocheter ce truc en quatre jours, c'est tout bonnement de la folie. Poignets, paume de la main, articulations des doigts, tout est endolori.

 

J'attends toujours mes crochets Susan Bates (commandés samedi aux Etats-Unis, ils n'étaient pas arrivés lundi, c'est un scandale!). Et moi, je voulais mon sac.

 

Parce que le mardi, c'est marché café-tricot (celui de Heike, 14-16 h au Planétalis d'Europole, je vous le dis à temps, il n'en reste plus qu'un!).

Et que, moi, j'avais envie de frimer devant les copines.

Et puis, parce qu'il est juste ma-gni-fi-que.

 

I go to the market...

Modèle superbe: Market day de Drops - je l'ai allongé de 6 rangs car il était plus large que long (j'ai sans doute serré comme une malade!)

Fils soldés: cotons Cotonina et Coton lin de Monoprix (crochetés en double) - le modèle prévoit 6 couleurs, je n'en ai utilisé que 5

Crochet assassin: n° 4

 

Vous admirerez aussi ma persévérance: je me tue les doigts à tricoter mon Phuki, je me tue les mains à crocheter mon Market day... et je vais quand même tricoter avec les copines !    ;-)

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle crochète

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Publié le 26 Juin 2016

J'avais fait à Adèle un pyjama qu'elle avait porté l'été de ses 1 an, en août en Bretagne.

J'ai donc taillé sur le même patron (d'un ancien Fait main) un pyjama pour Anaïs.

 

Pour plus tard...

Bon, Adèle est d'avril, Anaïs de juin. Mais:

- soit j'avais diminué le patron,

- soit Adèle le portait l'été de ses deux ans,

- soit je n'ai plus le compas dans l'oeil...

Ce pyjama me paraît immense, il me semble qu'il n'ira pas à AnaÏs avant des mois.

Et puis je ne suis pas du tout sûre qu'il plaise aux parents...

Et puis, de toute façon, ils ne vont pas en Bretagne!

 

... Tant pis, il est fait, je n'y retoucherai pas....

 

Et puis, s'il ne va pas, s'il ne plaît pas,  il servira sûrement à un pauvre petit enfant malheureux qui n'a pas de pyjama...

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle coud

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Publié le 26 Juin 2016

Jeudi dernier, la température étant passée de 18° à 34° en une journée, la moiteur de mes mains me fit abandonner mon châle en mohair.

Crochet + coton, c'était le bon combo pour continuer d'occuper mes mains (quoique moites).

Je fouillai dans mes stocks et redécouvris un lot de pelotes de gros coton que j'avais sauvées de la relégation en les dénichant, en vrac et enchevêtrées, dans un bac lors des soldes Monop. A 20€ le lot, je n'avais pas hésité et les avais toutes raflées.

 

L'été suivant, je tricotai un pull pour Adèle:

Je déstocke... pour pouvoir mieux stocker!

Plus tard, je me tricotai un gilet:

Je déstocke... pour pouvoir mieux stocker!

Depuis lors, les pelotes restantes dormaient dans un grand carton.

Un stock qui dort? Mais c'est totalement anti-productif ! C'est une aberration économique, un gaspillage éhonté de rentabilité, c'est totalement contraire aux bonnes règles libérales de gestion des stocks en continu !

 

Je réfléchis donc à leur valorisation... Ce serait mon nouveau panier à pelotes...

Ou mon nouveau panier tout court car il est trop beau pour rester enfermé à la maison...

 

 

Je déstocke... pour pouvoir mieux stocker!

Modèle: cabas Market day de Drops - c'est la première fois que je m'essaie à la technique du crochet bicolore, c'est très facile!

Cotons: Coton lin et Cotonina de Monoprix (travaillé en fil double)

Crochet: n° 4. Ce n'est vraiment pas gros pour crocheter en deux fils du coton déjà bien épais, il faut vraiment forcer! J'ai essayé de le crocheter avec un crochet 5, ça va mieux, mais le résultat n'est pas assez serré pour faire un panier, et je suis revenue au 4.


 

Et maintenant, j'ai toujours les mains moites...  mais en plus, elles sont douloureuses!

 

Ce qui fait que j'ai dû laisser tomber mon ouvrage. Et que j'ai commandé un lot de crochets Susan Bates,  ceux que Sylvie Damey nous avait fait essayer à Créativa et qui sont vraiment ergonomiques (voir son article de blog ici). Je les attends pour continuer...

En attendant... je vais coudre!

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle crochète

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Publié le 25 Juin 2016

Et sur la plage, tandis que croque l'homme, tricote la souris les chaussettes de Grand Chéri.

Tricot breton pour grands petons

Les chaussettes, c'est vraiment le tricot nomade idéal. Une petite pochette dans le sac, une pause, on sort son ouvrage. Et les chaussettes montent vite vite vite... même en 43!

Tricot breton pour grands petons
Tricot breton pour grands petons

Modèle : les chauchaussettes des gars (de moi!)

Laine: laine auto-rayante Schachenmayr Regia pairfect. Cette laine est géniale. Elle permet d'avoir les deux chaussettes identiques. Seul bémol: on doit les tricoter de haut en bas. Les couleurs sont très belles (un peu plus "brumeuses" que sur mes photos) et la maille est très bien définie.

Taille: 43 (limite 42, elles sont un peu serrées pour Grand Chéri, ... et un peu grandes pour moi)

 

 

Et c'est ma cinquième paire pour le tricommun des 12 petons!

Plus que 7 paires d'ici mars 2017.

(Au fait, si vous voulez participer, il y aura une réouverture furtive du KAL le 1er septembre)

 

 

Et, en même temps que je commençais les chaussettes, j'ai démarré un nouveau projet (bah oui, je trimbale mon stash en combi, pour avoir le choix!).

C'est un châle doudou tout doux. Totalement de mon cru - bien qu'inspiré par l'air du temps. Et le début est prometteur (je prends des notes pour un éventuel tuto). Je vous montre ça bientôt...

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

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Publié le 23 Juin 2016

Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle se youtube

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Publié le 22 Juin 2016

Quand on a terminé son Phuki, qui avait fait abandonner tout autre projet, la vraie vie reprend ses droits.

 

Et la vraie vie, c'est quoi, dites-moi ? Eh bien, c'est les tricommun des 12 petons...

Alors, dans le camion, tricotons pour les petons, ceux d'Adèle d'abord: 

Après le Phuki, la vraie vie [c'est les chaussettes]

Ce sont exactement les mêmes que les miennes - qui lui avaient beaucoup plu.

Après le Phuki, la vraie vie [c'est les chaussettes]

Elle a choisi ces couleurs et ce n'est pas du moutarde...mais du rôôôse!

 

Laine: Phildar Philsock coloris gris et rose, Drops Fabel coloris écru

Modèle des chauchaussettes des gars (et des filles donc), avec le même haut dentelle que les miennes (c'est expliqué ici)

Taille: 35 (c'est génial, ça, par rapport au 43 de mes gars et de mon homme et à mon 41 - ça monte super vite!)

 

(Dis, Adèle, tu ne changes pas de pointure d'ici l'hiver, hein?)

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

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Publié le 21 Juin 2016

Lors de mon séjour parisien, après un passage-craquage chez Lil Weasel (deux écheveaux de laine chaussettes Nurturing fibers),

Mes drôles d'attelages laineux (mais pas que!)
Mes drôles d'attelages laineux (mais pas que!)

je poursuivis sagement mes emplettes chez Huguet, vous savez, ce petit magasin rue Réaumur où je m'approvisionne (quand il y en a) en superkid mohair.

Et là, pour 10,80€, je me retrouvai à la tête de 1000 mètres (2 pelotes) d'une laine 2 fils (un fil mohair et un fil laine) mise en bobine sur place:

Mes drôles d'attelages laineux (mais pas que!)

J'avais ma petite idée derrière la tête - il me fallait trouver un fil de soie. Direction "Le ver à soie", pas très loin. Mais la soie, c'est cher quand on la veut fine et que celle qu'on a choisie ne se fait qu'en bobinettes de 30 mètres!

Alors, solution de repli, dans une de ces merceries de gros qu'on trouve dans le quartier (je ne saurais vous dire laquelle), j'ai trouvé un fil de broderie machine.

Et voilà l'effet:

 

Mes drôles d'attelages laineux (mais pas que!)

Eh bien, je vous jure,  tricoter ensemble deux/trois fils au comportement si différent !!! Mais, au fait, ça ne vous rappelle rien, ça?

Mais là encore, le résultat en vaut la peine. Ce que vous entrevoyez là, c'est le début du châle dont je vous ai parlé (je l'ai baptisé Nautile, en raison de sa forme et de son petit côté nacré).

 

 

Et cette journée d'épuisantes déambulations parisiennes s'est close par un tricot-thé (ou plutôt apéro/restau) à Issy-les-Moulineaux, oui, oui, c'est bien ça,

le tricot-thé de Trissycote !!!

C'était génial, j'ai rencontré Macri (macriderinde sur Ravelry et sur son podcast, une nana géniale!) et puis Sandra (drabidouille sur Ravelry) et puis d'autres filles, et même un gars.

Le bonheur, quoi!

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote, #elle cause

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Publié le 21 Juin 2016

Vous l'attendiez depuis un moment, j'en ai déjà beaucoup parlé, ne l'ai jamais montré entier (bien sûr, c'était mon en-cours depuis un (très très très long...) moment et me suis plainte comme pas possible à son sujet. Vous voudriez bien voir la tête de la bête, hein?

Eh bien non, faut attendre. Pas longtemps, il doit être bloqué pour être montrable (j'ai dû attendre mon retour pour ce faire, n'ayant pas embarqué de fer et planche à repasser dans le camion). Donc, là, maintenant, en cet instant, mon fer chauffe...

 

Je vais donc continuer à vous en parler.

Il m'en a donc bien fait baver, je l'ai tricoté dans la douleur, doigts pansés.

Je l'ai tricoté nomade, entre Grenoble et Lyon, et de Paris en Normandie.

J'ai geint et gémi, pesté et râlé...

Mais j'ai continué. Pour deux raisons: un, c'était un knittest et je m'étais engagée, et deux, parce que c'est mon plus beau gilet du monde.

 

 

Le voilà fini, mon beau, mon magnifique, mon somptueux, ma merveille, mon trésor (quel golum je fais)... j'ai nommé

mon PhUki d'amour !

 

 

 

 

Petite pause repassage (oui, je l'ai repassé, ce n'est pas de la laine!) et le voici:

Phuki (modèle de Mélina Letipanda)
Phuki (modèle de Mélina Letipanda)
Phuki (modèle de Mélina Letipanda)

Phuki (modèle de Mélina Letipanda)

Alors, qu'en dire à part que je l'adore?

 

Tout d'abord, parlons du modèle: c'est le modèle Phuki de Mélina Letipanda

- la taille est parfaite (XL - Mélina le propose en 12 tailles!)

- la construction top-down est simple, pas de difficulté particulière

- la dentelle n'est pas difficile en soi, mais elle demande une attention soutenue (pas de rang envers, la grille est à suivre sur tous les rangs)

- finalement, les icords sur tous les bords, c'est déconcertant de facilité!

 

Quant au principe du test, je suis mitigée. Rien à voir avec Mélina ou avec le groupe tes testeuses. Cela a été super de faire ça avec elles, l'échange a été agréable, chaleureux et très souvent utile.

C'est juste que je suis moi. De nature... rétive, nous dirons. J'ai du mal à rester dans les cordes et suivre un modèle n'est pas mon fort. Néanmoins, le fait d'être prise dans ce processus de test m'a permis de réaliser un superbe gilet (j'aurais sûrement tout détricoté si j'avais été seule!)

 

Maintenant, la laine... C'est là que ça s'est gâté (je vous ai moult fois parlé de la mésentente qui régnait entre les deux fils que j'avais choisis (Bigarelle de BDF et Beauty silk cotton de Pierrot). De là toute la difficulté, j'ai déjà raconté.

Mais au final, la matière est superbe - mélange de douceur et de rusticité, de fluidité et de tenue

 

Merci, Mélina...

(et puis merci, les filles du groupe de test)

(et puis merci, moi!)

 

 

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle tricote

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Publié le 20 Juin 2016

Eh oui, à la (pointe) Saint-Mathieu, le ciel était bleu...

A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...

... et la mer aussi!

A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...

Non, je vous jure, c'est vrai, c'était jeudi dernier. Et même presque toute la semaine qui a précédé, le long du littoral du Finistère nord.

Bon le sable portait quand même parfois des traces de pluie...

A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...

Et il pleuvait à l'intérieur des terres. Mais nous, nous y avons échappé (sauf 3 heures un matin, celui où le combi s'est fermé tout seul, clefs à l'intérieur et Grand Chéri - habillé - et moi - en pyjama - dehors). J'ai juste eu envie de prendre le chemin du retour, mais Grand Chéri m'en a dissuadée en me suggérant de me débrouiller seule pour rentrer, lui continuant...

J'ai continué avec lui. Jusqu'à la pointe Saint-Mathieu.

 

Et c'était bien, car c'est si beau...

Bref, on est quand même contents d'être partis...

 

Petit reportage aquarellé de Grand Chéri (plus amples explications ici):

 

 

 

 

 

A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...
A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...
A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...
A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...
A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...
A la Saint-Mathieu, le ciel était bleu...

Mais la Bretagne, ça a duré une semaine. Avant, c'était une semaine à Paris, une semaine en Haute Normandie, une semaine en Basse Normandie, et c'était aussi l'expérience vécue de l'excédent pluviométrique et du déficit d'ensoleillement (comme vous, à ce qu'on m'a dit).

Mais nous étions hébergés, c'était confort. Parce que le camion, dans ces conditions, moi, je dis non. Même à Grand Chéri, c'est dit.

 

Et puis, sinon, le retour fut épique - le congélo avait disjoncté (y aurait-il eu un excédent pluviométrique de nature orageuse?) et nous avons dû cuisiner tout son contenu pour ne pas perdre...

 

Bref, on est quand même contents de rentrer...

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Rédigé par miclasouris

Publié dans #elle bouge

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