Perfect (and private) yoke
Publié le 30 Novembre 2023
Il a quitté les aiguilles pour sauter sur mes épaules. Il est devenu mon pull préféré d'amour absolu. De ce jour.
Parce qu'il me va parfaitement, il n'y a pas un millimètre excessif : la hauteur de yoke est parfaite, la largeur de manches est parfaite, l'encolure (plus près du cou que d'habitude) est parfaite, la couleur est parfaite (bien plus subtile, lumineuse et nuancée que ce que montrent les photos), la dentelle est parfaite (légère et dansante).
Bref, vous l'aurez compris, c'est mon pull P.A.R.F.A.I.T.
Plus sérieusement, au-delà de cet enthousiasme immédiat, je trouve que c'est, techniquement et morphologiquement parlant, mon pull le plus réussi.
C'est un banal Yoke 120 (sur 102 mailles cette fois), mais je le trouve plus réussi que mes autres Yokes 120.
Le secret de cette réussite ?
Les essayages.
J'ai procédé à des essayages tout au long de sa réalisation. Je l'ai tricoté avec une aiguille circulaire de 80 cm (qui permettait d'enchaîner les mailles) et, tous les 8 à 10 rangs, j'utilisais des aiguilles montées sur un câble de 150 cm, et j'essayais mon pull. Surtout pendant la réalisation de l'empiècement.
Quand on tricote sans modèle, mais suivant un "canevas", on ne peut se dispenser des essayages : ainsi peut-on adapter le pull à sa morphologie au fur et à mesure.
C'est ainsi que j'ai choisi, à la séparation corps-manches, de réserver plus de mailles pour le devant que pour le dos. Bon, ce n'est pas une découverte : Mélina (in a panda's world) l'a compris et formalisé bien avant et bien mieux que moi.
Voici, à titre indicatif et en toute modestie, la répartition des mailles à la séparation : dos 30 % /devant 34 % / manches 18% (chacune 9%). Et j'ai monté 5% du total sous les bras (2,5 % pour chaque).
Ce pull est donc juste P.A.R.F.A.I.T.
Et son mohair pique parfaitement...