Sportmania
Publié le 3 Décembre 2021
Les codes vestimentaires me sont en général indifférents... sauf un !
Vous connaissez mon amour immodéré du sport (pratique qui chez moi se manifeste au mieux par une heure d'aquagym et une heure de marche par semaine, le tout sur ordonnance !).
J'exècre le culte du dépassement de soi, le règne de la performance, de la prouesse, de l'exploit.... Il faut dire que je vis dans une ville de sportifs : c'est à qui racontera sa traversée, sa montée, sa rando... Et les années passant, les "progrès" arrivant, cela ne s'améliore pas : dorénavant, on compte ses pas, on surveille son pouls, on calcule sa masse corporelle, on examine ses constantes physiologiques... ! Beurk...
Quant aux codes vestimentaires du sport, ils provoquent chez moi, tout à la fois, le détournement du regard, un hoquet répulsif, voire une éruption cutanée, et surtout l'envie (si je pratiquais un sport !) de le pratiquer en tutu afin d'échapper à la dictature du dernier tissu technique.
Ceci dit, j'ai cédé à la doudoune dont la légèreté m'a dégoûtée de mon bon vieux duffle-coat anglais qui pèse son poids en onces !
Et je viens de lâcher prise devant la polaire... Bon, ce n'est pas n'importe quelle polaire ! La mienne est joyeuse, over-sized (comment cela se dit-il en français ?), sans aucune technicité. Les vents coulis s'y glisseront, et alors ?
Le dos est des plus basiques - mais ne ressemble quand même pas trop à une... polaire de sport !
Tissu : polaire noire achetée il y a des lustres, je ne sais où, ni pourquoi !
Fournitures : tout vient du stock, seul le biais rose fluo est traçable (il vient de Décor discount !)
Modèle : un patron de sweat de Fait main (mais de quand ? je dirais 2018)
Les poches sont symétriques, l'une est sans rabat et soulignée de rose. L'autre est bordée de noir et a un rabat bordé en rose - histoire d'introduire un minimum de dissymétrie !
Et à l'usage, c'est léger et chaud !
C'est pas si mal que ça, finalement, la polaire !
Et puis, ça vide le stock...