Castonnite aigüe
Publié le 30 Novembre 2020
Quand mon châle rose fut terminé, il ne restait pas le moindre petit projet (tentant) sur mes aiguilles.
Il me fallait un projet motivant. Voire deux. Ou trois. Et pourquoi pas quatre avec le béguin du bébé ! Et même cinq...
Chez la souris, on ne ratiocine pas, non mais !
... ou on a les yeux plus gros que le ventre...
J'avais envie de tester depuis longtemps (bah tiens !) la Plötulopi, ce ruban de laine mèche islandaise non filée (en fait, prête à filer). J'en ai "trouvé" six galettes chez Lanae, que je tricote, selon mon habitude, avec un fil de mohair. Je me suis dit que cela "tiendrait" le fil mèche. Mais en fait aucun besoin : il se tient bien tout seul... dès qu'on a pris le coup ! Les débuts sont surprenants : le fil s'étire et casse facilement. Il faut dire que la galette était dans un sac et que je tirais fort sur la mèche. Très vite, j'ai sorti la galette du sac et cela a marché à merveille.
J'adore le tricot obtenu... et même déjà mon futur grand gilet !
J'avais envie de tester depuis longtemps (bah tiens !) le Suri, cet alpaga tout doux et tout poilu. Et j"avais justement un reste d'un cône de laine (trouvé chez Mahlia Kent il y a... ???) qui ne demandait (bah tiens !) qu'à s'assortir avec un fil de Suri d'un même gris-vert...
J'ai essayé de tricoter un fil de chaque, mais, les deux étant fort fins, tricoter un pull m'aurait pris des lustres. J'ai doublé le fil Mahlia Kent (qui passe de ce fait de 700 à 350 m aux 100 g, soit de lace à gros fingering). Et j'ai obtenu un tricot tout doux, et même encore plus que doux : on dirait une peluche !!!
Et me voilà partie pour un Yoke 120, qui est en fait un Yoke 100 (décidément la recette est ultra-adaptable).
Le suivant était le premier de mess cast-on : un Yoke 120 version Yoke 90 pour un pull d'enfant qui marie mohair et fil lace (Stella de Katia). Les couleurs de ce fil sont chatoyantes, et j'ai choisi de les rabaisser en le mélangeant avec mon fameux mohair prune inépuisable - c'est peut-être une erreur ! De même que le pari d'avoir assez de fil dans une pelote (de 550 m quand même !)
Et, comme j'avais des doutes sur ce projet, ET qu'il faut absolument et vite qu'un pull pour Anaïs parte dans le prochain colis bâlois, ET que j'avais ce joli mohair dans mon stash, un autre Yoke 120 (en version Yoke 60 cette fois) s'est posé sur mes aiguilles. C'est celui qui a le plus avancé, puisqu'il a bénéficié d'un trajet aller-retour pour Paris où je visitai ma maman la semaine dernière !
Je vous tais mes essais de tweed prune + suri prune (ah tiens!) , ceux d'alpaga non teint d'un gris-bleu sublime, je passe sous silence mes recherches de la future laine de mon futur béret... et je vous cache mes incursions sur le site de Lanae pour aller rêver de cette belle-ci, ou de celle-là...
Mais qui me délivrera de la tentation...