La robe à la française [2]
Publié le 12 Février 2020
La souris a été très occupée ces derniers temps... mais à des tâches très peu photogéniques :
- la réparation de bijoux faits maison, qui s'étaient disloqués au fil des mois, les anneaux de liaison perdant de leur rotondité et, partant, de leur capacité de liaison ! D'où la conclusion : acheter du matériel de qualité,
- le détricotage de projets mal barrés dès le départ mais dans lesquels j'ai persévéré un peu bêtement - ainsi ce châle moult fois recommencé :
- l'avancée tricotesque de mon Chestnut horse (mon Whitehorse n'étant pas blanc) mais... après essayage, pas sûre d'aimer sur moi !
- de mûres réflexions sur la répartition des augmentations dans un yoke en jacquard, sur la base de celles de mon Yoke 120, mais réparties tout au long du yoke (je vous montrerai cela plus tard)
- multi-échantillonnages pour mon futur Yoke 120 qui sera tricoté en Coast de Holstgarn doublé d'un fil lace - parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne, et parce que je veux utiliser mes minis pour un dégradé de couleurs :
- et des questionnements sans fin sur comment avancer dans la robe de princesse d'Anaïs (et notamment, comment gérer l'ouverture devant).
Tout ceci se prête peu à articles de blog, d'où mon silence...
Mais, ce matin, j'ai décidé de cesser de me poser des questions, et donc de reprendre la robe et d'agir ! J'ai finalement monté une fermeture éclair qui est cachée par la "pièce d'estomac" (eh oui, c'est le nom de ce plastron !). J'ai cousu cette dernière sur le devant d'un côté et j'ai ensuite posé le galon au-dessus d'une petite dentelle.
Et le devant est terminé :
Bon, ce n'est pas parfait, parfait, mais il faut avouer que j'ai pris les choses dans le mauvais ordre. J'aurais dû commencer par cela avant de monter toute la robe.
Je le sais pourtant :
en couture, il faut travailler le plus possible à plat !
Ceci dit, ce n'est quand même qu'un déguisement ! Comme dirait Grand Chéri.
C'est vrai... il ne sera sans doute porté que quelques mois !!!