Epreuve de crochéométrie [1] Théorie
Publié le 20 Juin 2018
Une fleur et cinq septièmes de fleur de plus pour ma blanquette :
Mais pourquoi cette fleur incomplète?, devez-vous vous demander.
Eh bien parce qu'il le faut :
la géométrie l'exige...
Et quand la géométrie s'en mêle, faut pas rigoler.
Jusqu'à présent, je crochetais mes fleurs en en choisissant les couleurs selon l'envie du moment. Puis je les assemblais en choisissant leurs emplacements en fonction des couleurs. Mais tout ceci avait un caractère un peu aléatoire.
Et soudain je me suis posé une question existentielle. Oui, existentielle puisqu'il en allait de l'existence même de ma couverture : une couverture, c'est rectangulaire, ou carré ou circulaire à la rigueur. En tout cas, c'est gé-o-mé-tri-que !
Et l'aléatoire n'avait dans le cas présent pas produit du géométrique !
Comment rendre géométrique ce qui ne l'est pas ?
Munie de quelques grilles d'hexagones trouvées sur le net (Google est mon ami !) et de crayons de couleur, je me suis livrée à une petite séance de coloriages jusqu'à trouver ceci :
Schéma utile sans aucun doute, mais où s'y cachent les pièces déjà assemblées ?
Nouvelle séance : tracer sur une grille vierge les 24 fleurs déjà assemblées.
Les 24 fleurs sont tracées et identifiées. En couleur, les parties à crocheter pour former un angle. Les cinq septièmes crochetés correspondent à la partie bleu pâle. Je vais donc crocheter un angle. C'est quand même chouette, la vie d'une crocheteuse d'angles qui peut enfin ...
... avancer crochéométriquement !
Du coup, pffff, il faudra que je choisisse mes couleurs en fonction de l'emplacement. Finie l'improvisation, c'est du sérieux maintenant.
Bof... la géométrie...